Lot n° 124

RENARD (Jules). Ensemble de 12 lettres et cartes, toutes autographes signées sauf une autographe. À Georges …

Estimation : 300 - 400 EUR
Adjudication : 375 €
Description
Ensemble de 12 lettres et cartes, toutes autographes signées sauf une autographe. À Georges d'Esparbès, alors rédacteur au Gil Blas. 1891. Concernant le conte qu'il doit donner à ce périodique.
— À Rodolphe Darzens. 1892. Remerciements pour une critique concernant son premier roman, L'Écornifleur.
— À son « cher ami ». 1897. Belle missive sur le succès de sa pièce Le Plaisir de rompre : « Connaissez-vous le photographe de Granier et Meyer ? Est-ce qu’on pourrait avoir, en payant bien cher, une ou deux photographies de Plaisir de rompre ? Est-ce qu’on pourrait avoir le numéro de l'Illustré théâtral ? Je tiens à recueillir toutes les gouttes de cette glorieuse giboulée de mars (joli, ça). On ne vous voit pas plus que si vous aviez créé un des rôles du Plaisir de rompre... »
— À Albert Samain. 13 mars 1900. « Soyez sûr que votre mot m'a fait un plaisir à part. Je ne goûterais guère un succès qui éloignerait de moi une sympathie comme la vôtre... » La pièce Poil de carotte de Jules Renard se jouait depuis le 2 mars au théâtre Antoine.
— [À Octave Mirbeau]. 21 août 1900. Sur la croix de la Légion d'honneur qu'il vient de recevoir (« Une croix qui ne m'aurait pas valu les félicitations de Mirbeau serait une croix de malheur... »), et éloges du roman Dans le ciel de son correspondant.
— À Robert de Flers. 1903. Sur sa pièce Monsieur Vernet, créée par André Antoine dans son théâtre le 6 mai 1903.
— Lettre autographe signée à des « chers amis ». 5 septembre 1903. « C'est classiquement poli. Vous êtes deux, là, qui avez du talent comme un, et je le dirais même si j'étais critique dramatique, et je le dis bien que vous m'ayez privé de souper à votre centième. Vous ne savez donc pas le mal que j'ai à gagner mon pain ? M'oublierez-vous encore dans trois mois ? Je serre vos mains d'hommes d'esprit... » Probablement adressée à Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, dont la pièce Le Sire de Vergy rencontrait un grand succès depuis avril 1903, et qui allaient lancer une nouvelle pièce en décembre, Les Sentiers de la vertu.
— À Alfred Natanson, un des fondateurs de la Revue blanche (« Mon prince... »). 1904. Il évoque l'écriture de sa pièce La Bigote, Léon Blum, Lucien Descaves.
— À Robert de Flers. 1909. « Le succès ne vous a point gâté, et vous savez faire de jolis compliments comme autrefois, au temps du Plaisir de rompre [pièce de Jules Renard créée en 1897]... »
— [À Maurice Saillant dit Curnonsky ou Paul-Jean Toulet]. S.d. « J'ai goûté bien vivement le délicieux esprit des deux humanistes qui se cachent (est-ce par peur de M. Doumic [l'écrivain et critique René Doumic] ?) sous l'accusatif Perdiccas (le petit Larousse me dit que c'est un vieux général). Je les remercie, et les engage à croire à ma sincère gratitude de lecteur... »
— 2 cartes de visite. S.d. Demande d'insertion d'une lettre dans un périodique, et message amical.
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