LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE A HECTOR BERLIOZ, datée mercredi matin [5 juin 1839], 1 page in-8 (213 x 139 mm) adresse autographe avec marques postales, sous chemise demi-maroquin rouge moderne.
Fervent admirateur et défenseur de Spontini, Berlioz entretint avec lui, dès septembre 1830, une correspondance régulière. “Je suis de la religion de Beethoven, de Weber, de Gluck, de Spontini”, écrit Berlioz dans ses Mémoires.
Le début de la lettre est assez mystérieux. Spontini le prie instamment de passer un quart d'heure dans son cabinet, demain jeudi, ajoutant: demain absolument, j'ai à vous parler de choses très importantes, auxquelles vous n'êtes pas étranger; je serai à votre disposition à vous attendre sans sortir de toute la journée depuis six heures du matin (et c'est tard pour nous autres tudesques) jusqu'à six heures du soir. Sans doute s'agissait-il d'une affaire ayant relation avec la musique. Il demande ensuite à Berlioz de lui apporter un numéro de la Gazette musicale contenant un article de lui: Vous promîtes à ma femme un exemplaire de ce n° de la gazette musicale, du [sic] mai ou avril 1838, dans lequel vous fîtes insérer un article sur mon Agnès ! [Agnès de Hohenstaufen, opéra de Spontini, créé à Berlin en 1837] Apportez-le-moi avec vous.