Lot n° 608

FREUD Sigmund (1856-1939). — L.A.S. « Freud », Wien 16 mars 1934, à un Directeur (« Herr Direktor ») ; 1 page in-4 à son en-tête et adresse Wien IX, Berggasse 19 ; en allemand (marques de plis, petite fente au pli réparée, quelques...

Estimation : 3000 - 4000
Adjudication : 3 640 €
Description
fentes infimes sur un bord).
Intéressante lettre sur le langage, évoquant les travaux de Sperber et sa propre étude sur le cas Schreber.

« Die Arbeit von H. Sperber Über den Einfluss sexueller Momente auf Enstehung und Entwicklung der Sprache wurde 1912 im ersten Jahrgang der Zeitschrift Imago veröffentlicht Sonderabdrücke dieses Aufsatzes giebt es wahrscheinlich nicht, aber ich meine, wenn Sie sich an den “Internat. Psychoanalytischen Verlag” (Wien I In der Börse) wenden können Sie das betreffende Heft oder den Band erhalten.
Die “Grundsprache”, von der ich im Weiteren rede, ist die Phantasie eines sehr intelligenten Geisteskranken (Schreber), dessen Autobiographie mir den Stoff zu einer Studie geliefert hat (Vier psychoanalyt. Krankengeschichten 1932). Dieser Aufsatz ist in der Revue française de Psychanalyse T. V, n° 1, 1932 übersetzt worden (Denoel et Steele éditeurs, Paris) »…

Le travail de H. SPERBER Sur l’influence des moments sexuels sur la formation et le développement du langage a été publié en 1912 dans la première année du magazine Imago. Il n’y a probablement pas de tirages spéciaux de cet article, mais Freud pense qu’on peut en obtenir la livraison ou le volume en s’adressant à l’éditeur, International Psychoanalytische Verlag à Vienne. La “langue de base”, dont Freud va parler, est l’imagination d’une personne très intelligente mentalement malade (SCHREBER), dont l’autobiographie lui a fourni le matériau pour une étude (Quatre histoires de cas psychanalytiques, 1932). Cet essai a été traduit dans la Revue française de Psychanalyse en 1932 (Denoël et Steele, éditeurs à Paris).
[L’article du linguiste Hans SPERBER (1885-1963) fut publié dans le premier numéro de la revue Imago fondée par Freud en 1912. Freud évoque ensuite son étude sur le cas du président Daniel Paul SCHREBER (1842-1911), dont les Mémoires d’un névropathe (Denkwürdigkeiten eines Nervenkranken, 1903) lui ont inspiré une remarquable analyse dès 1911.]
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