Lot n° 590

EINSTEIN Albert (1879-1955). — L.A. S. « A. Einstein », Princeton 26 février [1949], à Ernst Gabor STRAUS ; 2 pages in-4 ; en allemand.

Estimation : 8000 - 10000
Adjudication : Invendu
Description
Einstein justifie son retour à une théorie des champs avec un tenseur métrique à valeur réelle et l’utilisation d’un groupe restreint de transformations pour la formulation d’équations de champ.

« Die Mitteilung über Ihre Arbeit ist für einen Unkundigen wie mich wirklich überraschend. Man empfindet es als eine Art Wunder, dass die Existenz ganzwertiger Ableitungen mit der Existenz einer linearen Differenzialgl[eichung] mit konstanten Koeffizienten zu thun hat ». L’annonce du travail de Straus l’a surpris. C’est une sorte de miracle que l’existence de dérivés de valeur entière soit liée à l’existence d’une équation différentielle linéaire à coefficients constants.
Après divers calculs, Einstein fait cette remarque : « Es gibt aber noch einen anderen, mehr physikalischen Grund der dazu zwingt, sich auf reelle Γ zu beschränken. Das Gleichungssystem ist zwar kompatibel sowohl für reelle als für komplexe Γ. Im letzteren Falle kann man aber der Existenz singularitätsfreier Felder aufzeigen, die eine negative gravitierende Massendichte haben. Dies muss man wohl unbedingt ausschliessen ». Mais il y a une autre raison, plus physique, qui oblige à se limiter au Γ réel. Le système d’équations est compatible pour les Γ réels et complexes. Dans ce dernier cas, cependant, on peut montrer l’existence de champs sans singularité qui ont une densité de masse gravitationnelle négative. Cela doit absolument être exclu…

Après de nouveau calculs, il observe :
« Die Nützlichkeit der “besonderen” λ-Transformation beruht auf zwei Umständen.
— 1) Sie erlaubt, durch nachträgliche Festsetzung von λi (Normierung) das Γi zu 0 zu machen.
— 2) Die Transformation (2) ist so, dass der Zusatz zu Rik auf der rechten Seite hängt von den λi allein, aber nicht von den T ab (wobei Rik genau so von den Γx abhängt wie Rik von den Γ) ».

L’utilité de la transformation λ “spéciale” repose sur deux circonstances.
— 1) Elle permet de mettre Γi à 0 en réglant ensuite λi (standardisation).
— 2) La transformation (2) est telle que l’addition à Rik sur le côté droit dépend du seul λi, mais pas de Γ (où Rik dépend de Γx tout comme Rik dépend de Γ)…

— De nouveaux calculs conduisent à la conclusion :
« Bei der von Ihnen vorgeschlagenen λ-µ Transformation würde der Zusatz zu Rik in der zweiten Form des Variationsprinzips von den Γ explicite abhängen, sodass die Variation nach den Γ nicht zu (4) führt, überhaupt im Allgemeinen nicht zu einer transmutations-invarianten Gleichung.
Deshalb würde trotz der grösseren Freiheit inbezug auf die Normierung kein Vorteil für die Formulierung der Feldgleichungen resultieren »…
Dans la transformation λ-µ proposée par Straus, l’addition à Rik dans la deuxième forme du principe de variation dépendrait du Γ explicite, de sorte que la variation selon le Γ ne conduit pas à (4), généralement pas à une équation invariante par transmutation. Par conséquent, malgré la plus grande liberté en matière de normalisation, il n’y aurait aucun avantage à formuler les équations de champ…
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