Lot n° 263

*Alphonse de LAMARTINE (1790-1869). L.A.S., 24 septembre 1848, à un vénérable confrère [Charles de LACRETELLE ?] ; 4 pages in-8.

Estimation : 250 - 300 EUR
Description
*Alphonse de LAMARTINE (1790-1869). L.A.S., 24 septembre 1848, à un vénérable confrère [Charles de LACRETELLE ?] ; 4 pages in-8.

BELLE LETTRE POLITIQUE SUR SON ESPOIR D’UNE REPUBLIQUE MODEREE.
« Votre discours ne sent pas l’automne mais le printems le plus frais et le plus chaleureux. Vous êtes l’espérance de ceux qui vieillissent car votre vieillesse est la saison de votre fécondité. Le mot pour moi dans ce discours m’a été au cœur. Vous avez donné tant d’amitié pour moi à votre fils qu’il doit y avoir d’abondance dans votre propre cœur. Je partage la mienne entre vos deux noms ou plutôt entre le respect et l’attrait. J’espère vous revoir bientôt sous vos pampres jaunis. Cependant la République pourra bien me faire perdre quelques saisons. Elle rencontre les difficultés de tout gouvernement qui se fonde entre les excès, et les dégouts d’une époque. La nécessité la fera je l’espère s’asseoir au centre du pays. Une république conservatrice est possible en face des communismes et des terrorismes qui font peur et horreur à tout le monde. Il y faut seulement du courage et de la sagesse. L’Assemblée nationale en a beaucoup. Je reste où j’ai été le 23 février dans la seule république qu’un homme de bien puisse reconnaître la République des honnêtes gens. Je combattrai l’autre contre les démagogues, comme je l’ai combattue à l’Hôtel de Ville contre les bas plagiaires de 1793 »…
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