Lot n° 275

CHEVREUL (M. E.). Mémoire sur le moyen d’analyser plusieurs matières végétales et le liège en particulier, lu à la 1er classe de l’Institut, le 10 janvier 1814. (S.I.n.d, ni éditeur). In-4 de 34 p. et 1 pl. gravée, demi-maroquin rouge,...

Estimation : 100 / 120
Adjudication : 400 €
Description
fil. dorés, petits coins de vélin.
Édition originale rarissime, relatant les opérations de la première analyse du liège qui ait été faite par le découvreur de la chimie organique. Il a fait exécuter un « digesteur » qui diffère de celui de Papin, car il est « distillatoire » (description et planche). A l’aide de cet appareil, il a traité les meilleurs bouchons de liège. Il constate que le bouchon est souvent « soudé » au col des flacons par une sécrétion qu’il appelle la « cêrine ». Ce produit permet à un corps essentiellement poreux de se conserver très longtemps. Il en conclut par une théorie de « l’affinité des substances végétales entre elles » ; il les compare à l’emploi que l’on fait des colorants pour les étoffes. Cette précieuse plaquette est un tirage à part des « Annales et mémoires du muséum d’histoire naturelle ». Joint : CHEVREUL (Michel-Eugène). Rapport sur l’ouvrage intitulé Ampélographie, ou, traité des cépages les plus estimés dans tous les vignobles de quelque renom par le Comte Odart... suivi de considérations générales sur les variations des individus qui composent les groupes appelés, en botanique et en zoologie, variétés, races, sous-espèces et espèces. Paris, Bouchard-Huzard, 1846. In-8 de 110 p., demi-basane racinée, non rogné. Édition originale. Tiré à part des « Mémoires de la Société d’Agriculture ». Le chimiste Chevreul (1786-1889) était originaire d’un pays de vignoble : l’Anjou. Bien que fin gourmet, il ne but jamais que de l’eau. jamais il n’accepta de déroger à cette règle, pas même le jour où les étudiants sablèrent le champagne en l’honneur de ses cent ans.
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