Lot n° 178

PRISE DE CONSCIENCE sur la santé publique, question de médecine qui doit être discutée le matin pour les disputes cardinales, dans les écoles de médecine, le jeudi vingtième du mois de février de l’année 1749, sous la présidence de M....

Estimation : 200 / 300
Adjudication : Invendu
Description
Camille Farconet. s.l.n.d. In-12, broché, de 72 pages, tranches rouges, couverture papier marbré de l’époque, chemise et étui cartonné de papier marbré, demi-maroquin olive, texte bilingue latin-français.
Si on doit rejeter entièrement l’usage des vaisseaux de cuivre dans la préparation des aliments. Le cuivre qui sert à faire les instruments de cuisine, les mortiers, les bassines ainsi que le plomb ont fait de nombreux morts. Le cuivre étamé est peu sûr et de mauvais goût, il préconise le fer qui est abondant et point nocif (publicité pour la « manufacture des ustensiles en fer, Fbg St Antoine ») (Question proposé à Paris par François Thierry, De Toul, 1749, de 6 h à midi avec « observations » sur cette thèse). Réprobation du public à l’usage des tuyaux de plomb : « ils fuient le plomb », alors que les médecins le disent « sans danger en ce qui concerne l’eau ». « Combien de gens de condition invités ne mangent que du rôti, dans la crainte de quelque accident ? » « Fuyez le lait ». Les vins qu’on a laissés reposer dans des gobelets d’étain sont émétiques, les brasseurs utilisent des vases de cuivre que les femmes de la campagne vous apportent dans des vaisseaux de cuivre jaune… Fuyez les tourtières de cuivre… ne prenez aucun remède préparé dans des vaisseaux de cuivre ou de bronze. Etc.
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