VOYAGE AGRONOMIQUE, précédé du Parfait Fermier… Paris, Panckoucko, 1735. 2 volumes petit in-8, demi-basane fauve mouchetée à coins, dos lisse, fleurons dorés (pièces beiges et pièces de tomaison avec couronne dorées, tranches vertes...
Estimation :
200 / 300
Adjudication :
150 €
Description
(reliure de l’époque), XLVIII – 270 pages et 2 feuillets – 364 pages.
Ce livre est l’œuvre du fécond traducteur A. F. J. de Fréville, auteur de nombreux ouvrages d’éducation ; ici, le tome 2 est consacré aux légumes, particulièrement en Angleterre et spécialement à la pomme de terre. C’est une traduction très libre de l’œuvre de Jetho Tull (1680-1740). Ce dernier consacra sa fortune à son domaine de « Prosperious Farm », dans le Comté de Berk où il tenta diverses expériences agricoles, si souvent malheureuses qu’elles le conduisirent à la prison pour dettes. Voltaire, qui avait suivi ses méthodes à Fernay, fut contraint d’y renoncer. Cependant, tout est loin d’être mauvais dans le expériences de Tull. Ces 2 volumes, qui ont pour faux titres « État général de la culture anglaise » se trouvent on ne sait pourquoi classés souvent comme une traduction de l’œuvre d’Arthur Young alors que celui-ci n’en reconnut jamais la paternité, bien au contraire. Joli exemplaire relié à l’époque en Angleterre ; nom doré de « Glayre » en pied du dos des volumes.
Ce livre est l’œuvre du fécond traducteur A. F. J. de Fréville, auteur de nombreux ouvrages d’éducation ; ici, le tome 2 est consacré aux légumes, particulièrement en Angleterre et spécialement à la pomme de terre. C’est une traduction très libre de l’œuvre de Jetho Tull (1680-1740). Ce dernier consacra sa fortune à son domaine de « Prosperious Farm », dans le Comté de Berk où il tenta diverses expériences agricoles, si souvent malheureuses qu’elles le conduisirent à la prison pour dettes. Voltaire, qui avait suivi ses méthodes à Fernay, fut contraint d’y renoncer. Cependant, tout est loin d’être mauvais dans le expériences de Tull. Ces 2 volumes, qui ont pour faux titres « État général de la culture anglaise » se trouvent on ne sait pourquoi classés souvent comme une traduction de l’œuvre d’Arthur Young alors que celui-ci n’en reconnut jamais la paternité, bien au contraire. Joli exemplaire relié à l’époque en Angleterre ; nom doré de « Glayre » en pied du dos des volumes.
