CONTARINI (Gasparo)
Estimation :
400 - 500 EUR
Adjudication :
1 003 €
Description
De elementis & eorum mixtionibus libri quinque. Scipionis Capitum de principiis rerum poema. Paris, Nicolas Le Riche, 1548. — Compendium. Paris, Guillaume Le Noir, 1556. In-8, parchemin à recouvrement, tranches en partie teintées (Reliure de l'époque).
Ferguson, t. I, pp. 176-177 (pour le De elementis).
Éditions originales de ces deux ouvrages physico-philosophiques de Gasparo Contarini (1483-1542), humaniste et magistrat vénitien qui fut ambassadeur de la Sérénissime auprès de Charles-Quint.
Dans le De elementis, qu'il composa en cinq livres entre 1530 et 1535, l'auteur expose les thèses d'Aristote et de Galien et se livre à une critique de l'astrologie divinatoire, lui reprochant de déduire des mouvements des corps célestes tous les événements et de les soumettre à la nécessité (cf. Balsamo, De Dante à Chiabrera..., t. I, n°138). Cet ouvrage est suivi du De principiis rerum de Scipione Capece (1480-1551), poème encyclopédique dédié au pape Paul III et imité du De rerum natura de Lucrèce : Capece y examine les théories épicuriennes de l'atomisme, de la causalité et de l'éternité de la matière, pour les réfuter en cherchant à concilier raisons naturelles et vérité révélée. Son poème constitue un texte fondateur de la philosophie naturaliste à la Renaissance (Balsamo, op. cit.).
L'exemplaire a été replacé dans sa reliure originelle, des gardes ont été ajoutées au début et à la fin du volume. Mouillure aux quatre derniers cahiers.
Ferguson, t. I, pp. 176-177 (pour le De elementis).
Éditions originales de ces deux ouvrages physico-philosophiques de Gasparo Contarini (1483-1542), humaniste et magistrat vénitien qui fut ambassadeur de la Sérénissime auprès de Charles-Quint.
Dans le De elementis, qu'il composa en cinq livres entre 1530 et 1535, l'auteur expose les thèses d'Aristote et de Galien et se livre à une critique de l'astrologie divinatoire, lui reprochant de déduire des mouvements des corps célestes tous les événements et de les soumettre à la nécessité (cf. Balsamo, De Dante à Chiabrera..., t. I, n°138). Cet ouvrage est suivi du De principiis rerum de Scipione Capece (1480-1551), poème encyclopédique dédié au pape Paul III et imité du De rerum natura de Lucrèce : Capece y examine les théories épicuriennes de l'atomisme, de la causalité et de l'éternité de la matière, pour les réfuter en cherchant à concilier raisons naturelles et vérité révélée. Son poème constitue un texte fondateur de la philosophie naturaliste à la Renaissance (Balsamo, op. cit.).
L'exemplaire a été replacé dans sa reliure originelle, des gardes ont été ajoutées au début et à la fin du volume. Mouillure aux quatre derniers cahiers.
