Lot n° 217

KOCH ROBERT (1843-1910) L.A.S. «R. Koch», Berlin 30 décembre 1887, à un collègue; 4 pages in-8 (légère fente); en allemand. Belle lettre scientifique au sujet de recherches communes sur les hématozoaires. Il regrette de n'avoir pas rencontré...

Estimation : 2000 - 3000
Adjudication : 3 250 €
Description

sons collègue lors d'une conférence à Berlin, car il aurait aimé discuter de vive voix avec lui au sujet des recherches sur les hématozoaires, car l'échange est diffi cile par lettre. Il ne doute nullement de ce que son collègue a pu observer dans le sang.

Mais il ne partage pas son interprétation de ces observations. Koch se souvient avoir pu observer des choses semblables, même si pas tout à fait identiques, dans des situations diverses et même dans des prélèvements de sang pas forcément sains; il pensait alors avoir affaire à des produits de décomposition ou à une modification des composantes normales du sang («Ich erinnere mich ähnliche, wenn nicht dieselben Dinge unter den verschiedensten Verhältnissen, auch im unzweifelhaft gesunden Blute gesehen zu haben und ich habe deswegen geglaubt, es mit Zerfallsprodukten und Modifi cationen der normalen Bestandtheile des Blutes zu thun zu haben»).

Il ne tient pas non plus compte des entités décrites par MM. Schulze, Hoff mann et plus récemment Fokker (le physicien néerlandais Abraham Pieter Fokker), car elles sont toutes normalement présentes dans le sang. Koch regrette l'absence, dans les recherches de son collègue, d'éléments justifiant que ces changements caractéristiques se limitent aux sangs contaminés par des maladies infectieuses et que, mis à part les quelques maladies du groupe en question, ces observations sont tout particulièrement propres aux maladies exanthématiques. D'autres disparités entre les différentes maladies devraient donc probablement encore être constatées. Koch trouve aussi que les preuves de l'autonomie des hématozoaires, c'est-à-dire les preuves qu'il s'agit de cellules vivantes indépendantes, sont encore insuffisantes («Auch die Beweise für die Selbststdndigkeit der Hämatozoen, d. h. dafür, daß sie wirkliche selbständige lebende Wesen sind, scheinen mir noch keineswegs ausreichend»)...

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