6 MANUSCRITS autographes ; 8 pages, la plupart petit in-4.
Bel ensemble de poésies.
à M. l’abbé de Lille [DELILLE] sur son poème des Jardins (5 quatrains) :
« Sur les sommets du double mont
Vous aves scu, mon cher de Lille,
Vous ceindre des lauriers qui couronnent le front
Et d’Hesiode et de Virgile »…
à Mad. *** (19 vers) : « J’ai bravé dans le nord la fureur des hyvers / Les Muses m’ont suivi non loin de ces deserts »… à Mad. la duchesse de Charmes qui était venue voir le jardin de l’auteur (huitain) : « Une divinité qu’on revere / Dans cet humble vallon, dans ces modestes lieux »… L’Occasion (44 vers, avec quelques ratures et corrections) : « L’occasion fuit sans tourner la tête »…
Brouillon très corrigé d’une épître à un duc en vers et en prose :
« Quoi ! la sottise et la méchanceté / Tranquilles dans leur lit dorment à volonté »…
Plus une pièce de circonstance offerte à Étienne de Jouy par la nièce de Rulhière.
On joint : • 3 L.A.S. « Rulhiere », • 2 P.A.S. et • 1 P.S. 15 décembre 1772, comme capitaine réformé de cavalerie, demandant que le Duc de La Vrillière l’autorise à consulter les manuscrits de la Bibliothèque du Roi pour son projet d’écrire une histoire de la Marine de France ; sa situation de fortune est « detruite par le renversement de l’etat que j’avois aux affaires etrangeres »... [Août 1778], au Comte d’Angivillier, demandant douze sycomores pour son hermitage… Reçu pour des livres « que le Roi a bien voulu m’accorder » (1785). Certificats de service dans la Cavalerie nationale parisienne (1790-1791). Etc.