L.A.S. « Roy », Paris 13 octobre [vers 1735], à Monseigneur ; 2 pages in-4.
Sur sa candidature à l’Académie française.
Après avoir parlé du divertissement qu’il a écrit pour être mis en musique et donné à la Reine à Soissons, et qu’il charge Monseigneur de lire au Roi, il évoque sa candidature à l’Académie Française : « Il vaque deux places a l’Academie. Depuis 30 ans que mes preuves sont faites, je me suis abstenu de me mettre sur les rangs. Voicy la seule circonstance qui me flateroit. J’aurai une occasion de marquer en prose les sentimens que j’ay exprimes en vers. Mon cœur me fourniroit de quoy eviter les repetitions. Le feu Roy fit lui-même Despreaux Academicien, et d’un seul mot luy epargna les sollicitations. Le Roy m’aiant decoré de son ordre, Je ne dois pas commettre lhonneur de cette distinction a lincertitude du succes, et au combat des Cabales »...
On joint une copie d’époque de son poème Le Coche, allégorie (3 p. in-4), violente satire contre l’Académie, avec des notes marginales.