L.A.S. « Perrot Ablancourt », 14 août [1664], à Gilles ménage, chez Mme la comtesse de La Fayette à Tancourt ; 1 page et quart in-8, adresse avec petits cachets de cire rouge aux armes brisés.
Rare lettre à Ménage, qui prenait les eaux avec Madame de La Fayette.
On vient de lui apporter sa lettre. « Vous me prescrivez jusqu’à samedy pour vous aler voir, a quoy je nay quune chose a vous répondre. C’est que les eaux sont repandues de telle sorte, que les six chevaux de Madame la Comtesse de La Fayette même fondroient par des mauvais passages, si tant est encore quon puisse passer, dont je doute fort. Javois fait la partie avec le lieutenant general dicy d’aller voir Monsieur l’abbé Le Roy qui est a my chemin mais nous ne lavons pu executer, parce quil n’a que deux chevaux de carosse, & que quatre ne nous y pourroient pas traisner. Vous voyes par la limpossibilité quil y a d’obeir aux ordres, de la personne du monde, qui merite le mieux quon luy obeisse mais il faudroit pour cela quelle eut en sa disposition la grace eficace »…
On joint une autre L.A.S. « Perrot d’Ablancourt », Ablancourt 20 décembre (1 page in-4), au sujet de sa famille : « la famille des Desforges dont je suis du costé de ma mere, est assez ancienne, […] on en pourra prouver la noblesse depuis pres de 200 ans »… Plus une copie d’extraits du poème de la tragédie en musique Isis (1677).