L.A.S. « De La Monnoye », Dijon 15 avril 1686 ; 2 pages in-8 très remplies d’une petite écriture (portrait gravé joint).
Il le remercie des excellents vers sur la mort de M. NICOLAÏ, et conteste la critique des rabidos animi motus de Mlle Nicolaï, en rappelant que MALHERBE a donné de la rage à Artémise sans en être blâmé. Puis il parle de MÉNAGE : « Je croi qu’il se console fort presentement de n’estre point de l’Académie la voiant bernée comme elle est. Il est bien plus heureux d’avoir affaire à celle de la Crusca qui bien loin de lui faire un procès pour avoir entrepris sur le dessein qu’elle avoit de travailler aux Etimologies italiennes lui en a fait, au contraire un remercîment authentique. J’ai vû les Factums de FURETIÈRE et l’échantillon qu’il nous a donné tant de son Dictionnaire que de celui de l’Académie. Il y a beaucoup de fautes dans l’un et dans l’autre, mais le moïen de faire un Dictionnaire sans fautes ? »… Il demande de lui acheter quelques ouvrages…