L.A.S. «Le Mis de Condorcet», Paris 10 juillet 1786, [à FRÉDÉRIC II de Prusse] ; 2 pages petit in-fol.
Belle lettre à propos du savant Pierre Lévêque, et offrant au Roi de Prusse ses éloges de D'Alembert et d'Euler.
[Pierre LÉVÊQUE (1746-1814), physicien, mathématicien et hydrographe, a été nommé examinateur de la Marine en 1786.]
Il a vu Lévêque qu'il croyait «prêt à partir pour Berlin et qui m'a dit que des a.aires de famille qu'il n'avait pu prévoir le forcaient a renoncer quoiqu'avec beaucoup de regret à l'honneur que votre majesté daignait lui faire. J'en ai été d'autant plus surpris que non seulement il avait accepté avec plaisir, mais même desiré vivement la place de professeur à Berlin. Je ne puis exprimer a votre majesté combien je suis a¾igé d'avoir si mal reussi dans l'éxécution de ses ordres. [...] Votre majesté, Sire, a bien voulu recevoir avec bonté quelques cahiers de mes éloges, je prends la liberté de lui en offrir la suite qui renferme ceux de DALEMBERT et d'EULER les deux plus grands hommes que ce siecle ait produits dans les sciences»...