L.A.S. «Condillac», Parme 14 février 1761, [au Duc de NIVERNOIS] ; 3 pages in-4 (portrait gravé joint).
Comme précepteur de l'Infant Ferdinand, Duc de Parme, petit-fils de Louis XV.
Il a été inquiet pour la santé du duc après la perte qu'il a faite :
«votre ame sensible et votre santé délicate sont trop souvent mises à l'épreuve». Il remercie le duc de l'intérêt qu'il porte à lui-même et à sa famille. «Votre amitié se montre à toute ocasion ; j'en sais bien tout le prix, car je n'ignore pas combien les ames comme la votre sont rares. L'infant a donné ses ordres à Mr d'Argental et notre cher KERALIO [sous-gouverneur de l'Infant de Parme] a écrit à Madame Adélaïde pour conserver la survivance. J'ai aussi écrit a Made de Choiseul. Mais je ne la demande pas pour l'aîné, qui a eu l'honneur de vous voir. Sa conduite passée me rend trop méfiant a son égard, et m'exposeroit à trop de reproches. Je la demande pour un cadet, qui a 18 ans et qui est lieutenant»...
On joint : Discours prononcés dans l’Académie Françoise, le Jeudi 22 Décembre M.DCC.LXVIII à la réception de M. l’abbé de Condillac (Paris, chez la V. Regnard, 1768) ; in-4 de 30 pp. [et 1 f. blanc], cartonnage moderne. Édition originale, rare [Conlon 68 :721 (2 ex. localisés), Tchémerzine II-480]. Le discours de Condillac, qui succède à l’Abbé d’Olivet, est suivi par la réponse de l’Abbé Charles BATTEUX..