SAINTE-BEUVE Charles-Augustin (1804-1869) [AF 1844, 28e f]. — 3 L.A.S. « Ste Beuve », Paris [1827-1845], à Victor hugo ; 1 page in-8 ou in-12 chaque, 2 adresses.
Estimation :
600 - 800 €
Adjudication :
Invendu
Description
Samedi [10 février 1827].
Il accepte son invitation chez son beau-père. « Seulement, Monsieur Hugo a oublié de m’apprendre le nom de la personne qui veut bien me faire la faveur de me recevoir. Seroit-ce une indiscrétion de le prier de me le marquer par un seul mot de lettre »…
Dimanche [30 mai 1841].
Il hésite à ajouter sa demande à toutes celles qui l’accable, mais il lui serait « très agréable de vous devoir mon billet d’entrée à votre réception. Dans mes sollicitations près de M. Lebrun je n’en ai pas fait pour moi, me réservant de vous l’adresser. […] je ne doute pas que vous ne désiriez répondre favorablement à mon désir »…
Dimanche [2 mars 1845].
« Je voulais vous remercier l’autre jour, après cette belle solennité, de votre amabilité pour moi ; mais vous étiez trop entouré […]. Maintenant que le flot est moins pressé, laissez-moi vous dire combien j’ai été reconnaissant, et pour tout le plaisir que vous m’avez procuré et pour la façon que vous y avez mise. Votre billet que je garde est pour moi un jeton très honorable de présence qui peut longtemps me suffire »…
▬ On joint :
• un exemplaire des Discours prononcés dans la séance publique tenue par l’Académie Française pour la réception de M. Sainte-Beuve le 27 février 1845 (Typographie de Firmin-Didot frères, 1845), rel. toile rouge avec marque et devise de Ph. Burty sur le plat sup. Anciennes collections Philippe BURTY, puis Daniel SICKLES (18-19 novembre 1993, n° 6562).
Il accepte son invitation chez son beau-père. « Seulement, Monsieur Hugo a oublié de m’apprendre le nom de la personne qui veut bien me faire la faveur de me recevoir. Seroit-ce une indiscrétion de le prier de me le marquer par un seul mot de lettre »…
Dimanche [30 mai 1841].
Il hésite à ajouter sa demande à toutes celles qui l’accable, mais il lui serait « très agréable de vous devoir mon billet d’entrée à votre réception. Dans mes sollicitations près de M. Lebrun je n’en ai pas fait pour moi, me réservant de vous l’adresser. […] je ne doute pas que vous ne désiriez répondre favorablement à mon désir »…
Dimanche [2 mars 1845].
« Je voulais vous remercier l’autre jour, après cette belle solennité, de votre amabilité pour moi ; mais vous étiez trop entouré […]. Maintenant que le flot est moins pressé, laissez-moi vous dire combien j’ai été reconnaissant, et pour tout le plaisir que vous m’avez procuré et pour la façon que vous y avez mise. Votre billet que je garde est pour moi un jeton très honorable de présence qui peut longtemps me suffire »…
▬ On joint :
• un exemplaire des Discours prononcés dans la séance publique tenue par l’Académie Française pour la réception de M. Sainte-Beuve le 27 février 1845 (Typographie de Firmin-Didot frères, 1845), rel. toile rouge avec marque et devise de Ph. Burty sur le plat sup. Anciennes collections Philippe BURTY, puis Daniel SICKLES (18-19 novembre 1993, n° 6562).
