DU CAMP Maxime (1822-1894) [AF 1880, 33e f]. — L.A.S. « Maxime Du Camp », Schinznach, canton d’Argovie, Suisse 12 juin 1864, à NAPOLÉON III ; 1 page in-4 sur papier bleu, cachet Cabinet de l’Empereur.
Estimation :
400 - 500 €
Adjudication :
1 040 €
Description
Belle lettre demandant l’abolition de la peine de mort.
« Sire La récente discussion sur l’affaire Lesurques, l’impossibilité morale où la Grâce Impériale s’est trouvée de ne pouvoir commuer la peine de La Pommerais n’ont-elles point prouvé à Votre Majesté qu’il est bien temps d’abolir la peine de mort. Il appartient au représentant couronné de la Révolution française de mettre fin au moyen âge dans ce qu’il nous a légué d’ignorance et de supplices irrémissibles. Ce serait pour lui la plus belle page de son histoire et la Postérité glorifierait à toujours le nom de celui qui aurait compris et appliqué cette double vérité élémentaire qu’on doit obliger le peuple à s’instruire et que le terme de la vie humaine n’appartient qu’à Dieu »…
L’Académie française au fil des lettres, p. 228-229.
« Sire La récente discussion sur l’affaire Lesurques, l’impossibilité morale où la Grâce Impériale s’est trouvée de ne pouvoir commuer la peine de La Pommerais n’ont-elles point prouvé à Votre Majesté qu’il est bien temps d’abolir la peine de mort. Il appartient au représentant couronné de la Révolution française de mettre fin au moyen âge dans ce qu’il nous a légué d’ignorance et de supplices irrémissibles. Ce serait pour lui la plus belle page de son histoire et la Postérité glorifierait à toujours le nom de celui qui aurait compris et appliqué cette double vérité élémentaire qu’on doit obliger le peuple à s’instruire et que le terme de la vie humaine n’appartient qu’à Dieu »…
L’Académie française au fil des lettres, p. 228-229.
