Lot n° 917

DELAVIGNE Casimir (1793-1843) poète et auteur dramatique [AF 1825, 28e f]. — 9 L.A.S. « Casimir Delavigne », 1821-1840 ; et 1 L.A.S. de LOUIS PHILIPPE à C. Delavigne ; 16 pages in-8 ou in-4, 6 adresses.

Estimation : 400 - 500 €
Adjudication : Invendu
Description
Correspondance avec LOUIS-PHILIPPE. Neuilly 18 mai 1833. Le Roi le félicite avec grand plaisir pour le succès de sa pièce [Les Enfants d’Édouard] : « Vous savés combien j’ai toujours joui de ceux que vous avez si souvent obtenus, mais je jouis doublement de celui-ci, et je vous en félicite de tout mon cœur ».
– Réponse de Delavigne : « Sire, votre lettre m’a touché jusqu’au fond de l’âme ». Il veut aller à Neuilly le remercier en personne « d’un succès que je vous dois doublement. Je me sens le besoin d’épancher auprès de vous tous les sentiments d’un cœur plein de joie et de reconnaissance »…

22 avril 1833.
Il recommande son ami le poète Florimond LEVOL, afin qu’il retrouve son poste à l’administration des Monnaies de Paris…
Correspondance à divers.

15 juin 1822,
présentant à RAYNOUARD sa première candidature :
« La perte que l’Académie Française vient de faire de Mr l’Abbé SICARD et de Mr le Duc de RICHELIEU laissant deux places vacantes dans son sein, je vous prie de vouloir bien inscrire mon nom sur la liste des candidats »…

[20 février 1826],
à F. BRACK, belle lettre racontant son voyage en Italie : visite de Naples, le Vésuve, ivresse du Carnaval de Rome, visite éblouie des grands sites antiques, etc.
– Au BARON TAYLOR, recommandant Léon GUÉRIN, homme de talent dont il connaît déjà la pièce de Cromwell, que l’auteur veut faire lire à nouveau à la Comédie-Française…
31 mai 1840. Il doute fort de la bienveillance de la Comédie à son égard, et renonce formellement à une reprise :
« Si c’est une faveur, je n’en veux pas, si c’est un droit, j’y renonce »… Etc.

▬ On joint :
• une L.S. (3 mai 1830),
et
• une pétition apostillée.
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