CUVILLIER-FLEURY Alfred-Auguste (1802-1887) Précepteur du Duc d’Aumale, publiciste, historien et critique [AF 1866, 35e f]. — 45 lettres, brevets et diplômes, 1813-1873, à lui adressés (portrait joint).
Estimation :
800 - 1 000 €
Adjudication :
1 040 €
Description
Beau dossier concernant ses études, sa carrière et les honneurs qui lui furent décernés.
— L.S. par MONTALIVET ministre de l’Intérieur, 5 octobre 1813, annonçant au chevalier Cuvillier-Fleury l’entrée de ses fils comme « élèves du gouvernement à pension entière au Lycée Impérial ».
— 5 lettres ou certificats dont 4 signés par F. MALLEVAL proviseur de Louis-le-Grand, 1819-1820, à propos des études et de l’emploi de Cuvillier-Fleury en Italie auprès de Louis Bonaparte (joint lettre à Mme Cuvillier-Fleury mère et extrait du Constitutionnel).
— Diplôme de bachelier ès-lettres, 17 novembre 1821, signé par CUVIER.
— Autorisation du Recteur de l’Académie de Paris pour entrer comme répétiteur au Collège Sainte-Barbe, 20 mai 1822.
— Certificat de présence au tableau de recensement pour la classe 1822, et certificat de libération militaire en mai 1823.
— P.S. par LAFAYETTE comme général en chef des Gardes Nationales, 3 septembre 1830, nommant Cuvillier-Fleury officier d’état-major de la Garde Nationale (en-tête Gardes Nationales du Royaume ;
joint une L.S. par le ministre de l’Intérieur DUCHÂTEL, 21 avril 1846, le nommant lieutenant rapporteur près un jury de révision).
— 6 lettres ou pièces signées par le comte GÉRARD, MARTIN DU NORD, MACDONALD (2) ou MONTALIVET à propos de ses nominations dans la Légion d’honneur, 1831 et 1845.
— Diplôme de bachelier en droit, 23 septembre 1834, signé par GUIZOT.
— Diplôme de membre de la Société des Sciences Naturelles et d’Antiquités de la Creuse, Guéret 1er juillet 1845.
— Brevets d’ordres étrangers reçus entre 1836 et 1873, dont celui de l’Ordre Léopold de Belgique signé par le roi LÉOPOLD Ier, de l’Ordre royal de Charles III d’Espagne, de l’Ordre Royal de François Ier des Deux-Italies, de l’Ordre Impérial de la Rose accordé par l’Empereur du Brésil, avec 11 lettres à Cuvillier-Fleury à propos de ces nominations et minute a.s. de la réponse de Cuvillier au ministre brésilien.
12 L.A.S. de Victor de LANNEAU DE MAREY (1758-1830 ; vicaire épiscopal constitutionnel, refondateur du collège de Sainte-Barbe à Paris), 1823-1826, à Cuvillier-Fleury, préfet des études à Sainte-Barbe (37 pages in4 ou in8 à en-tête Sainte-Barbe, adresses).
Très intéressante correspondance de ce grand pédagogue, encourageant le jeune Cuvillier-Fleury, « préfet littérateur et philosophe », dans ses débuts à Sainte-Barbe. Il le compare à un Général qui doit méditer avec prudence ses manœuvres d’attaque et de défense face aux élèves, le met en garde contre les jaloux, lui prodigue de nombreux conseils pour glaner des couronnes universitaires, parle de quelques autres collaborateurs, et de l’éducation de ses deux plus jeunes fils Eugène et Albert, « jeunes imberbes dont les essais et les conversations font quelquefois frissonner et crisper ma vieille barbe »...
Il est question de ses ouvrages sur la grammaire et la langue française, des élèves du collège qui sont « de loin comme de près l’âme de ma vie » (29 mai 1824). Ces lettres sont remplies de considérations éducatives, morales ou sociales, à propos des méthodes d’enseignement…
Plus 3 documents joints.
— L.S. par MONTALIVET ministre de l’Intérieur, 5 octobre 1813, annonçant au chevalier Cuvillier-Fleury l’entrée de ses fils comme « élèves du gouvernement à pension entière au Lycée Impérial ».
— 5 lettres ou certificats dont 4 signés par F. MALLEVAL proviseur de Louis-le-Grand, 1819-1820, à propos des études et de l’emploi de Cuvillier-Fleury en Italie auprès de Louis Bonaparte (joint lettre à Mme Cuvillier-Fleury mère et extrait du Constitutionnel).
— Diplôme de bachelier ès-lettres, 17 novembre 1821, signé par CUVIER.
— Autorisation du Recteur de l’Académie de Paris pour entrer comme répétiteur au Collège Sainte-Barbe, 20 mai 1822.
— Certificat de présence au tableau de recensement pour la classe 1822, et certificat de libération militaire en mai 1823.
— P.S. par LAFAYETTE comme général en chef des Gardes Nationales, 3 septembre 1830, nommant Cuvillier-Fleury officier d’état-major de la Garde Nationale (en-tête Gardes Nationales du Royaume ;
joint une L.S. par le ministre de l’Intérieur DUCHÂTEL, 21 avril 1846, le nommant lieutenant rapporteur près un jury de révision).
— 6 lettres ou pièces signées par le comte GÉRARD, MARTIN DU NORD, MACDONALD (2) ou MONTALIVET à propos de ses nominations dans la Légion d’honneur, 1831 et 1845.
— Diplôme de bachelier en droit, 23 septembre 1834, signé par GUIZOT.
— Diplôme de membre de la Société des Sciences Naturelles et d’Antiquités de la Creuse, Guéret 1er juillet 1845.
— Brevets d’ordres étrangers reçus entre 1836 et 1873, dont celui de l’Ordre Léopold de Belgique signé par le roi LÉOPOLD Ier, de l’Ordre royal de Charles III d’Espagne, de l’Ordre Royal de François Ier des Deux-Italies, de l’Ordre Impérial de la Rose accordé par l’Empereur du Brésil, avec 11 lettres à Cuvillier-Fleury à propos de ces nominations et minute a.s. de la réponse de Cuvillier au ministre brésilien.
12 L.A.S. de Victor de LANNEAU DE MAREY (1758-1830 ; vicaire épiscopal constitutionnel, refondateur du collège de Sainte-Barbe à Paris), 1823-1826, à Cuvillier-Fleury, préfet des études à Sainte-Barbe (37 pages in4 ou in8 à en-tête Sainte-Barbe, adresses).
Très intéressante correspondance de ce grand pédagogue, encourageant le jeune Cuvillier-Fleury, « préfet littérateur et philosophe », dans ses débuts à Sainte-Barbe. Il le compare à un Général qui doit méditer avec prudence ses manœuvres d’attaque et de défense face aux élèves, le met en garde contre les jaloux, lui prodigue de nombreux conseils pour glaner des couronnes universitaires, parle de quelques autres collaborateurs, et de l’éducation de ses deux plus jeunes fils Eugène et Albert, « jeunes imberbes dont les essais et les conversations font quelquefois frissonner et crisper ma vieille barbe »...
Il est question de ses ouvrages sur la grammaire et la langue française, des élèves du collège qui sont « de loin comme de près l’âme de ma vie » (29 mai 1824). Ces lettres sont remplies de considérations éducatives, morales ou sociales, à propos des méthodes d’enseignement…
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