Lot n° 13

[BRINVILLIERS]. Arrest de la cour de Parlement les Chambres assemblées, contre Dame Marie Marguerite Daubray, espouse du sieur Marquis de Brinvilliers. Du 16 juillet 1676. Paris, Jacques Villery, 1676. Suivi de : - Factum, pour Dame Marie...

Estimation : 600 / 800
Adjudication : Invendu
Description
Magdelaine d'Aubray, marquise de Brinvilliers, accusée. Contre Dame Marie Therese Mangot, veufve du sieur d'Aubray, lieutenant civil, accusatrice ; et Monsieur le Procureur general. - Memoire du procez extraordinaire contre la Dame de Brinvilliers, prisonniere en la Conciergerie du Palais, accusée. Paris, Pierre Auboüin et Jacques Villery, 1676. Ensemble 3 plaquettes in-8, demi-maroquin grenat, dos lisses filetés or, étui (reliure moderne). .Editions originales Née en 1630, Marie-Marguerite d’Aubray, marquise de Brinvilliers fut la complice de son amant Jean-Baptiste Gaudier de Sainte-Croix dans les meurtres par empoisonnement de son père, le lieutenant civil Antoine Dreux d’Aubray, et de ses deux frères. En juillet 1676, elle fut décapitée et son corps brülé en place de Grève. "Exhortée par son confesseur, elle gravit les marches raides de l’échelle. Elle prie, elle pleure. Sa chevelure épaisse est rasée. Sa chemise déchirée par le haut laisse voir ses épaules dénudées. Elle s’agenouille, les yeux bandés. La foule entonne le Salve Regina. La lame de la longue épée siffle. Le bourreau de Paris, André Guillaume, porte ensuite le corps jusqu’au bücher qu’on a allumé avec des bouchons de paille. Puis, il prend la tête encore bandée et la jette dans le brasier féroce (...). À sa mort, on croit en avoir fini avec ces monstruosités. On se trompe. Trois ans après éclate la plus gigantesque affaire criminelle du Grand Siècle, le drame des Poisons, dont le procès de la Brinvilliers n’aura été que le sinistre prélude” (Dans les archives secrètes de la police. Quatre siècles d'histoire, de crimes et de faits divers, 2009, pp. 120-123).
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