Lot n° 64

ARMAND DE QUATREFAGES DE BRÉAU (1810-1892), zoologiste, biologiste et anthropologue, membre du Muséum (chaire d'anthropologie et d'ethnographie). 11 L.A.S. à Milne-Edwards et au baron de Watteville. 22 pp. in-8 in-4 et in-16. Toulouse, Boulogne et Paris, 1839-1879.

Estimation : 800 - 1 200 EUR
Description
ARMAND DE QUATREFAGES DE BRÉAU (1810-1892), zoologiste, biologiste et anthropologue, membre du Muséum (chaire d'anthropologie et d'ethnographie). 11 L.A.S. à Milne-Edwards et au baron de Watteville. 22 pp. in-8 in-4 et in-16. Toulouse, Boulogne et Paris, 1839-1879.
Belle correspondance scientifique. À son " respecté maître ", il adresse le mémoire dont lui a parlé Moquin-Tandon. " Je pourrais peut-être espérer de mériter un jour l'estime scientifique de Geoffroy Saint-Hilaire [] ". Il lui demande de transmette à l'Académie " ce court résumé des recherches que je viens de faire sur la phosphorescence du port de Boulogne []. Je tiendrais beaucoup à ce que les quelques lignes ci-jointes parussent dans le compte-rendu [] ". Il évoque son travail sur les termites et les vers à soie. " Je viens de chercher en vain dans mes armoires un certain nombre de tubes renfermant des chrysalides et des vers à soie pébrinés. En faisant appel à ma mémoire je crois maintenant être certain que je les ai donnés au laboratoire d'entomologie. Auriez-vous la bonté de les faire rechercher et de me les envoyer demain ? [] ". Une longue lettre est relative à ses différents scientifiques avec Agassiz et Perrier. " Je comprends parfaitement que dans les circonstances actuelles, le rapport doit être fait avec beaucoup de prudence. Je comprends également bien que vous ne veuillez signer que ce que vous croirez pouvoir défendre. J'espère que mon rapport - déjà rédigé - répondra à ces justes exigences []. J'ai mentionné la critique d'Agassiz et la réponse de Perrier. Mais ai réservé entièrement la question pour la discussion orale. Je crois utile à tous égards d'agir ainsi et ce que vous me dites à ce sujet me confirmerait encore dans ma manière de voir. J'ai le regret de ne pas penser comme vous au sujet de l'obligation où aurait été Perrier de vérifier l'exactitude des déterminations admises par ses prédécesseurs. Il voulait étudier les Pédicellaires ; il les prenait sur des échantillons historiques, déterminés par les maitres de la science ; il a déclaré formellement ne pas vouloir faire plus. Lui demander la révision d'échantillons étiquetés par Agassiz, Troschel, etc. c'était lui demander un travail autre que celui qu'il déclare avoir voulu faire. Mais ce qui prouve que dès ce moment il connaissait les groupes dont il étudiait les pédicellaires, c'est qu'il s'est mis dès cette époque à réviser les astéries où il avait sans doute vu le plus à faire [] ".
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