Lot n° 137

LETTRES ILLUSTRÉES

Estimation : 400 - 500 EUROS
Adjudication : 600 €
Description
– Ensemble de 10 lettres. – Clairin (Georges). Lettre autographe signée du peintre aux frères Gaston, Albert et Alfred Tissandier. S.l.n.d. « Tous mes remerciements et c'est avec grand plaisir que j'accepte l'aimable invitation pour dimanche. Puisque vous me faites l'honneur de me placer dans le bataillon des avionautes, après examen passé... » (2 pp. in-12). Dessin original où Georges Clairin se représente en costume fantaisiste d'aérostier tenant d'une main une ancre et de l'autre un ballon monté (pleine page, encre et plume, avec légende « le nouveau conscrit. Le costume est encore à étudier »). – Dehodencq (Alfred). Brouillon de lettre autographe du peintre à un ami. (1 p. in-12 carré, estampille d'atelier « Alfred Dehodencq »). Mots sans suite. 3 dessins originaux, études de têtes féminines (au total 55 x 118 mm, encre et plume). – Ferdinandus (Ferdinand Avenet dit Alexandre). Lettre autographe signée de l'illustrateur à l'éditeur Charles Delagrave. S.l.n.d. « Je crois qu'il y a promesse de manuscrit à illustrer p[ou]r votre collaborateur ami... Est-ce vrai ?... » 2 dessins originaux, représentant l'un une sorte de pierrot en train d'écrire, l'autre un soldat caricatural achevant la signature (encre et plume avec rehauts à l'aquarelle, 63 x 80 mm et 67 x 54 mm) – Flameng (Léopold). Lettre autographe signée du graveur [à Philippe Burty]. S.l., 5 juillet 1864 (d'après une mention manuscrite à l'encre d'une autre main). Lettre amicale. 2 dessins originaux représentant l'un l'artiste l'un faisant un baise-main et l'autre le même embrassant la fille de son correspondant (40 x 30 mm et 37 x 40 mm, encre et plume). – Henriot (Henri Maigrot, dit). Lettre autographe signée du caricaturiste. Paris, « vendredi ». Demande de places de spectacle. Dessin original représentant une femme en buste (72 x 45 mm, encre et plume). Joint, une lettre autographe signée du même à l'écrivain et journaliste Louis Fournier dit Loÿs d'Angell, évoquant le premier Charivari (2 mars 1917). – Leloir (Maurice). Lettre autographe signée de l'illustrateur à Henry de Chennevières. S.l.n.d. Il le remercie pour un mot aimable sur lui dans la revue Le Chat noir, et se plaint ensuite de son poêle Choubersky, s'amusant à imaginer à ce sujet une saynète dont il fait le récit et qu'il illustre en manière de bande dessinée (« quelle bonne page de caricatures on ferait dans un journal... », 3 pp. in-12) : un peintre et son modèle nu connaissent des déboires avec un poêle Choubersky qui brûle successivement le tableau de l'artiste et le postérieur de la jeune femme. Le dessin original s'organise en 8 vignettes occupant au total une page 1/2. – Meilhac (Henri). Lettre autographe signée de l'écrivain à son « cher ami ». S.l., « mardi ». « Voulez-vous me donner une loge ou une baignoire pour ce soir... » (1 p. in-12). Dessin original par l'écrivain d'une femme allongée transpercée d'une lame d'épée (90 x 33 mm, encre en plume). – Pille (Henri). Lettre autographe signée du peintre à monsieur Doumergue. Essômes-sur-Marne, 17 décembre 1884. Il évoque sa migraine, une visite de Caran d'Ache avec qui il partage le goût de collectionner les shakos (3 pp. in-8). 4 dessins originaux en couleurs représentant l'artiste assailli par trois diables lui frappant le crâne avec des marteaux, un domestique en chaussons le plumeau à la main, une chapska de cavalerie d'Empire, et un homme examinant un shako de même époque (130 x 87 mm, 138 x 80 mm, 62 x 62 mm, 80 x 70 mm, encre et plume avec rehauts à l'aquarelle et au crayon bleu). – Vimar (Auguste). Lettre autographe signée du peintre et sculpteur [probablement à l'éditeur Charles Delagrave]. Paris, 19 mai [1899]. « Mes deux ébauches pour les Fables de Lachambeaudie sont faites. Si vous voulez venir les voir samedi, j'en serai très flatté... » (1 p. 1/2 in-12). Dessin original représentant un cavalier sur un cheval qui s'emballe (52 x 65 mm, encre et plume). Charles Delagrave publia en 1902 une édition des Fables de Pierre Lachambeaudie illustrée par Auguste Vimar. – Willette (Adolphe). Lettre autographe signée du peintre et dessinateur, adressée à l'« ami Bourgoin » [probablement le peintre Marie-Désiré Bourgoin]. S.l., 1910. « Le diable m'emporte... pas même le temps de cueillir la fleur Désirée !... » (3/4 p. in-4). Dessin original représentant un diable conduisant une voiture lancée à vive allure, tenant par le fond de culotte un pierrot penché vers une fleur au bord de la route (95 x 190 mm, encre et plume). Joint, un dessin avec manuscrit apocryphe d'Alfred Grévin, et un dessin avec imitation d'estampille d'atelier d'Alexandre Cabanel.
Partager