Lot n° 132

FLAUBERT].

Estimation : 600 - 800 EUROS
Adjudication : 1 500 €
Description
– Ensemble de 5 lettres le concernant. – Bouilhet (Louis). Lettre autographe signée à louise colet. Rouen, 23 juillet 1852. « Chère Muse... Je vous ouvrirai mon cœur, au sujet de l'histoire M... – il y a des choses que je ne sais pas écrire. Du reste, rien de grave. gustaVe, ému d'abord, me semble tout à fait remis ; sa Bovary marche – nous lirons dimanche sa première partie. Et vos vers d'Hugo ? Je les attends avec impatience... » Le poète Louis Bouilhet fut l'ami intime de Gustave Flaubert, lequel s'occupa après sa mort de faire publier ses œuvres et de lui faire ériger une statue à Rouen. La femme de lettres Louise Colet entretint un temps une liaison orageuse avec Gustave Flaubert (1846-1848 et 1851-1854). – Commanville (Caroline). Lettre autographe signée, [probablement à Catulle Mendès, alors directeur de l'hebdomadaire La Vie populaire]. Paris, 1er juillet 1883. Lettre évoquant son « cher grand oncle gustaVe flaubert ». Caroline Hamard (1846-1931), quasi-orpheline, fut aimée de Flaubert comme sa propre fille : il l'appelait « Bibi », « Bichon », « Loulou », etc., et resta très proche d'elle même après qu'elle se fut mariée avec le négociant Ernest Philippe dit Commanville. – Ducamp (Maxime). Lettre autographe signée. S.l.n.d. « ... j'ai été obligé de faire Venir ces chapelets de la campagne où je les aVais laisses chez monsieur flaubert. Ils sont en noyaux d'olivier du Jardin des oliviers et les petites croix ont été faites à Bethléem. Le tout a passé une nuit sur le St-Sépulchre et a été béni, entre mes mains, par le patriarche de Jérusalem. Veuillez croire, Monsieur, que je suis heureux de pouvoir offrir ce souVenir de Voyage à ces dames... » L'écrivain et journaliste Maxime Ducamp, grand ami de Gustave Flaubert, accompagna notamment celui-ci dans son voyage au Moyen Orient, d'Alexandrie à Beyrouth en passant par Jérusalem. – Claudin (Gustave). Lettre autographe signée à un « cher confrère » [Georges Montorgueil, d'après une note ancienne à l'encre]. Paris, « 27 février » [années 1880]. Longue lettre sur Flaubert et sur ceux qui l'ont connu, comme Maupassant. Le romancier et chroniqueur littéraire Gustave Claudin s'était lié avec Flaubert à Rouen au début des années 1850. – Dumesnil (René). Lettre autographe signée à un « cher confrère ». Paris, 21 décembre 1921. Sur madame boVary et le procureur Pinard. Grand flaubertiste, le médecin, librettiste, critique littéraire et musical René Dumesnil était le gendre de l'ami de Flaubert Edmond Laporte.
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