[MANUSCRIT]. NICOLIS DE ROBILANT-MALET (Esprit-Benoît). Rapport que le chevalier de Robilant à l'honneur de présenter au Roi, touchant la reveuë qu'il a fait de toutes les places de guerre de ses Etats de terre ferme, commencée le 14 juillet, et...
Estimation :
2000 - 3000
Adjudication :
Invendu
Description
achevée le 14 8bre 1788. S.l. [Turin], s.d., (décembre 1788). In-folio de 244 pp., couvertes d'une écriture moyenne, penchée et lisible, basane fauve, double filet et guirlande dorés avec fleurons d'angle, dos lisse orné, tranches mouchetées de bleu (Reliure italienne de l'époque).
Un état militaire inédit du Royaume de Sardaigne.
Le lieutenant-général de Robilant (1722-1801) fut nommé en 1787 premier ingénieur du Roi de Sardaigne, et, à ce titre, sa première tâche fut d'inspecter toutes les places-fortes des Etats de Terre-Ferme (c'est-à-dire Sardaigne exclue), pour en donner un état détaillé au souverain, et proposer travaux et améliorations.
C’est ce à quoi s'emploie ce volumineux rapport, très touffu (il ne comporte presque aucune division, en-dehors du Recueil d'observations final – à partir de la page 221), et demeuré inédit jusqu'à ce jour. L'inspection commence naturellement par la citadelle de Turin (18 juin, p. 5), se poursuit par les forteresses de Pignerol et Fénestrelles (14 juillet, p. 32), une inspection de la Savoie, puis des régions du Novarais, du Montferrat, du Piémont et du Tortonais (p. 93).
Tel quel cependant, l'ouvrage constitue une mine de renseignements sur l'état défensif du royaume de Sardaigne au seuil de la tourmente révolutionnaire qui vit provisoirement les Etats continentaux du Royaume absorbés par la France.
Coins abîmés.
Un état militaire inédit du Royaume de Sardaigne.
Le lieutenant-général de Robilant (1722-1801) fut nommé en 1787 premier ingénieur du Roi de Sardaigne, et, à ce titre, sa première tâche fut d'inspecter toutes les places-fortes des Etats de Terre-Ferme (c'est-à-dire Sardaigne exclue), pour en donner un état détaillé au souverain, et proposer travaux et améliorations.
C’est ce à quoi s'emploie ce volumineux rapport, très touffu (il ne comporte presque aucune division, en-dehors du Recueil d'observations final – à partir de la page 221), et demeuré inédit jusqu'à ce jour. L'inspection commence naturellement par la citadelle de Turin (18 juin, p. 5), se poursuit par les forteresses de Pignerol et Fénestrelles (14 juillet, p. 32), une inspection de la Savoie, puis des régions du Novarais, du Montferrat, du Piémont et du Tortonais (p. 93).
Tel quel cependant, l'ouvrage constitue une mine de renseignements sur l'état défensif du royaume de Sardaigne au seuil de la tourmente révolutionnaire qui vit provisoirement les Etats continentaux du Royaume absorbés par la France.
Coins abîmés.
