Lot n° 273

GUILLERAGUES - 1628 - 1685 — LETTRES PORTUGAISES traduites en françois. — Paris, Claude Barbin, 1669. — In-12, veau marbré, dos orné, fleur de lis répétée, tranches mouchetées (Reliure de l’époque).

Estimation : 10 000 - 15 000 €
Adjudication : 30 077 €
Description
♦ ÉDITION ORIGINALE, TRÈS RARE.

Les Lettres portugaises, modèles par excellence de la passion amoureuse, occupent une place tout à fait importante dans la littérature du XVIIe siècle.

Publiées sous le couvert de l’anonymat, elles furent attribuées à différents auteurs et ce n’est qu’au début du XXe siècle que la découverte d’un manuscrit à la Bibliothèque nationale permit d’en connaître avec certitude l’auteur et d’en restituer le chef-d’œuvre à Gabriel-Joseph de La Vergne, Comte de Guilleragues : [...] il fallait évidemment que l’ouvrage restât anonyme pour passer pour la correspondance authentique d’une religieuse séduite et abandonnée par un officier français (Frédéric Deloffre in En français dans le texte, n°109).

Guilleragues, né à Bordeaux en 1628, fut le secrétaire du Prince de Conti.
Nommé ambassadeur en Turquie en 1679, il mourut à Constantinople en 1685. Il fréquenta, chez Gourville et Madame de Sévigné, l’élite littéraire du royaume : La Rochefoucauld, Racine ou encore Boileau, qui lui dédia sa cinquième Épitre.

Ces Lettres connurent un incroyable succès : un grand nombre d’éditions furent ainsi publiées dès 1669 et des Réponses furent imprimées la même année à Paris.

H. 146 mm.

Ex-libris non identifié.

Légères rousseurs, un ancien ex-libris découpé en haut du titre, manque la dernière garde.
Restaurations à la reliure, charnière inférieure en partie fendillée.
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