LOUŸS (Pierre). Aphrodite. Paris, Ferroud, 1909. In-4, maroquin aubergine, plats encadrés de filets dorés et à froid, droits et brisés et décorés aux angles de fleurons dorés, dos orné de volutes et de fers dorés et à froid, tranches...
Estimation :
2000 - 3000
Adjudication :
2000 €
Description
dorées, doublure de maroquin rouge agrémentée d’un riche encadrement de grecques et de filets dorés fleuronnés aux angles, gardes de moire aubergine, couverture et dos, étui (René Assourd).
♦ Édition illustrée de 43 compositions, dont 5 hors-texte, par Raphaël Collin, gravées sur bois en couleurs par E. Florian.
Tiré à 497 exemplaires, celui-ci un des 12 sur grand vélin d’Arches, comportant un triple état des gravures (état en couleurs sans la planche noire, état avant lettre avec remarques, état avec la lettre).
─ Exemplaire abondamment enrichi :
• une ravissante aquarelle originale signée inédite de Georges Rochegrosse pour Aphrodite, peinte vers 1919, Les Vierges (19 x 14 cm),
• 2 gracieux dessins originaux signés de Rochegrosse au crayon sur feuillets volants, études pour Aphrodite vers 1919 : nu féminin debout, les bras levés (18 x 3 cm), étude pour Les Murailles de pourpre et groupe de trois femmes drapées (13,5 x 8,5 cm), étude pour La Jetée d’Alexandrie,
• un quatrième état en noir sur chine avant détourage,
• un autoportrait de Rochegrosse, sur chine, gravé par Charles Barbant, 1912,
• 4 lettres autographes signées adressées à Ferroud et se rapportant à l’ouvrage :
.1. Une lettre de Pierre Louÿs (2 pp. in-12). L’écrivain en termes presque irrités reproche à l’éditeur certaines négligences et sa désinvolture.
.2. Une lettre de Raphaël Collin (2 pp. in-12). L’artiste très pris par une œuvre qu’il doit achever pour le prochain Salon promet à Ferroud de ne s’attacher désormais qu’à l’illustration d’Aphrodite.
.3. Dans un billet, Collin qui vient de perdre sa mère demande à l’éditeur l’adresse du graveur Florian.
.4. Une lettre de Rochegrosse (Sidi-Ferruch, 17-8-1918), 4 pp. in-12. Pressenti pour une illustration d’Aphrodite, Rochegrosse regimbe devant la modicité de la somme que lui offre Ferroud pour ce travail : "À part les deux de La Jetée d’Alexandrie, toutes les autres sont des sujets nouveaux ... Je suppose que vous voulez faire avec ces aquarelles un exemplaire de grand luxe ... Il faut que vous-même me fassiez une offre raisonnable et non pas cette somme de 2 000 f pour 10 aquarelles nouvelles, tandis que dans les conditions habituelles cela devrait faire 10 000 f ». Si Ferroud veut bien se montrer plus généreux, Rochegrosse fera tout son possible "pour vous faire des aquarelles qu’on vous couvrira d’or...".
♦ Magnifique exemplaire dans une riche reliure en maroquin doublé signée de René Aussourd.
♦ Édition illustrée de 43 compositions, dont 5 hors-texte, par Raphaël Collin, gravées sur bois en couleurs par E. Florian.
Tiré à 497 exemplaires, celui-ci un des 12 sur grand vélin d’Arches, comportant un triple état des gravures (état en couleurs sans la planche noire, état avant lettre avec remarques, état avec la lettre).
─ Exemplaire abondamment enrichi :
• une ravissante aquarelle originale signée inédite de Georges Rochegrosse pour Aphrodite, peinte vers 1919, Les Vierges (19 x 14 cm),
• 2 gracieux dessins originaux signés de Rochegrosse au crayon sur feuillets volants, études pour Aphrodite vers 1919 : nu féminin debout, les bras levés (18 x 3 cm), étude pour Les Murailles de pourpre et groupe de trois femmes drapées (13,5 x 8,5 cm), étude pour La Jetée d’Alexandrie,
• un quatrième état en noir sur chine avant détourage,
• un autoportrait de Rochegrosse, sur chine, gravé par Charles Barbant, 1912,
• 4 lettres autographes signées adressées à Ferroud et se rapportant à l’ouvrage :
.1. Une lettre de Pierre Louÿs (2 pp. in-12). L’écrivain en termes presque irrités reproche à l’éditeur certaines négligences et sa désinvolture.
.2. Une lettre de Raphaël Collin (2 pp. in-12). L’artiste très pris par une œuvre qu’il doit achever pour le prochain Salon promet à Ferroud de ne s’attacher désormais qu’à l’illustration d’Aphrodite.
.3. Dans un billet, Collin qui vient de perdre sa mère demande à l’éditeur l’adresse du graveur Florian.
.4. Une lettre de Rochegrosse (Sidi-Ferruch, 17-8-1918), 4 pp. in-12. Pressenti pour une illustration d’Aphrodite, Rochegrosse regimbe devant la modicité de la somme que lui offre Ferroud pour ce travail : "À part les deux de La Jetée d’Alexandrie, toutes les autres sont des sujets nouveaux ... Je suppose que vous voulez faire avec ces aquarelles un exemplaire de grand luxe ... Il faut que vous-même me fassiez une offre raisonnable et non pas cette somme de 2 000 f pour 10 aquarelles nouvelles, tandis que dans les conditions habituelles cela devrait faire 10 000 f ». Si Ferroud veut bien se montrer plus généreux, Rochegrosse fera tout son possible "pour vous faire des aquarelles qu’on vous couvrira d’or...".
♦ Magnifique exemplaire dans une riche reliure en maroquin doublé signée de René Aussourd.
