Lot n° 110

Constance de Theis, Madame Pipelet puis Princesse de SALM (1767-1845) femme de lettres, elle épousa en secondes noces (1803) Joseph de Salm-Dyck (1773-1861), et tint un brillant salon littéraire rue du Bac dans l’hôtel de Ségur LAS « Constance...

Estimation : 60 / 80
Description
de Salm », Dyck 8 juin 1816 ; 4 pages in-4
Elle annonce à son ami que « le Roi de Prusse [Frédéric-Guillaume III] vient d’accorder à mon mari le titre de Prince : il en avait déjà le rang en Allemagne ; mais le nom n’y était pas encor [] bien entendu que je partage, dans tout cela, les sentiments de mon mari, et fais mon bonheur du sien » Elle a adressé il y a quelques mois un poème, dont elle cite 6 vers, au Roi de Prusse qui lui a répondu en termes très flatteurs : « C’est quand on est bien loin de son pays que l’on sent le mieux les avantages qui tiennent au talent quel qu’il soit » Elle a passé un triste hiver : « mon mari était à Berlin, et quoique je puisse aller dans une ville (soit Cologne, soit Aix-la-Chapelle) la crainte d’avoir à y changer ma manière de vivre m’a fait rester à la campagne » Elle a été malade et a souffert de douleurs vives dans l’oreille Elle demande des nouvelles d’amis « Je ne suis plus au courant de rien et je sens vivement le besoin de tout ce qui me rattache à mes amis, et les rattache à moi » Elle espère se rendre à Paris cet hiver
Partager