ROSSINI Maison de ventes aux enchères. Collection de M. Gaulard, première partie, livres et documents sur l’esclavage, la traite négrière les colonies. Etats-Unis d’Amérique Antilles MARDI 5 MARS 2019

Mardi 5 mars 2019

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ABOLITION DE L’ESCLAVAGE. — Ensemble 6 plaquettes du XVIIIe siècle.

Estimation : 600 - 800 €
Adjudication : 1 600 €
Description
— CHAUMETTE. Discours prononcé au nom de la commune de Paris, le Décade 30 Pluviôse, l’an II de la République française, une et indivisible, à la fête célébrée à Paris, en réjouissance de l’abolition de l’Esclavage.
[Paris, De l’Imprimerie nationale], s.d.
In-8, bradel demi-maroquin bordeaux (Reliure moderne).

— COUP D’OEIL sur la question de la traite et de l’esclavage des Noirs, considérée dans son rapport avec le Droit naturel.
[Paris, De l’Imprimerie de Momoro], s.d. [vers 1790].
In-8, en feuilles.
Très rare brochure révolutionnaire dans laquelle l’auteur, anonyme, déclare que la
traite et la servitude sont un moyen de prospérité pour l’état et qu’il est dans l’intérêt national de la France et de ses colonies de les soutenir.
Des brunissures.

— EXTRAIT du Registre des Délibérations de la Chambre du Commerce de la ville de Bordeaux […] : Relatifs au décret rendu par Elle le 14
mai 1791, au sujet des Colonies.
Paris, De l’Imprimerie nationale, 1791. In-8, bradel cartonnage papier marbré (Reliure moderne). Il y est question de ce décret, par lequel les gens de couleur libres ont obtenu la reconnaissance de droits civiques, et de son application dans les colonies.
Restauration marginale aux deux derniers feuillets.
On joint un deuxième exemplaire, dérelié.

— FROSSARD (Benjamin-Sigismond). Observations sur l’abolition de la traite des nègres, présentées à la Convention nationale. S.l., 1793.
In-8, bradel demi-vélin (Reliure moderne).
Édition originale, rare, inconnue à Sabin. L’auteur, pasteur protestant, démontre les bienfaits moraux, économiques et politiques de l’interdiction immédiate de la traite et de l’abolition progressive de l’esclavage (cf. INED, n°1930).
Tant que les esclaves d’Amérique seront regardés comme des bêtes de somme, tant que leurs maîtres exerceront sur eux un despotisme arbitraire, tant qu’il leur sera permis de saccager l’Afrique […], ce trafic sanguinaire subsistant avec toutes ses horreurs, continuera à déshonorer les nations qui le propageront (p. 5).

— LETTRE à Messieurs les Députés des trois ordres, Pour les engager à faire nommer par les États-Généraux, à l’exemple des Anglois, une Commission chargée d’examiner la cause des Noirs. [mai 1789].
In-8, bradel cartonnage papier gris (Reliure moderne).
Plaquette anonyme signée par un ami des Noirs (p. 32).

— [RIVAROL (Comte de)]. Lettre à un étranger. [1789].
In-12, dérelié.
L’auteur, dont les initiales L.C.D.R. sont dévoilées dans la Correspondance
littéraire secrète de 1789, réclame l’abolition de l’esclavage aux assemblées des États-Généraux et cite en exemple les horribles tourments auxquels sont exposés ces malheureux nègres en relatant un massacre perpétré par un habitant de Saint-Domingue sur vingt de ses esclaves.
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