Lot n° 43

[VAUCLUSE]. [RECUEIL POeTIQUE]. [VEDRILHE (de)]. Recueil de poesies de M. de Vedrilhe de Caderousse... En français, manuscrit sur papierFrance, Caderousse (?) [Vaucluse?], XVIIIe siècle (vers 1750, puis vers 1770-1775) [2] pp. n. ch. + 458 pp.,...

Estimation : 2 000 - 2 200 €
Adjudication : 2 250 €
Description
complet (grand nombre de feuillets blancs), environ la moitié écrites, deux mains distinctes, la première copiant les pp. 1-105 et la seconde le reste des pages écrites et le feuillet de titre.

Reliure de plein parchemin rigide, dos à 4 nerfs, titre inscrit à l'encre au dos «Recüeil de poesies de M. de Vedrilhe».
Dimensions : 185 x 280 mm.

Recueil de textes poétiques apparemment inédits. La famille Vedrilhe était une famille de notaires de Caderousse et d'Orange.

Ce manuscrit est composé de deux parties. La première partie semble écrite plus tôt, mais la seconde main (une seconde main qui copie l'essentiel des extraits de journaux et d'autres poésies) attribue au feuillet de titre la paternité du recueil à une seule et même personne.

Dans la première partie, on relève les textes suivants :

Epître à Mr. l'Abbé D... ;
Traduction de la jouïssance d'Ovide en vers provenceaux ;
Conte. Le palefrenier arabe ;
Le faiseur d'anges conte ;
Les franciscains, conte ;
Le gout dominant du beau sexe où les deux conte-bourses etc.

On y trouve des poèmes d'amour, des chansons et des poèmes plus licencieux (La Culotte de saint François. Conte ; Le Tête à Tête ; La Levrette. Conte).

On trouve p. 47-59 des un texte intitulé Voyage à Vaucluse :
«Madame, Parce qu'il vous a plû honnorer de vôtre suffrage une méchante parodie de ma façon, vôtre chère maman m'ordonne de vous faire une relation du voyage que viennent de faire à la Fontaine de Vaucluse quatre dames et quatre cavaliers, au nombre desquels j'avois l'honneur d'être...» (p. 47).

La seconde partie de ce recueil renferme des extraits de journaux :
Journal encyclopédique (1771) ;
Nouvelles ecclésiastiques (1774) ;
Courier de Monaco (1772) ;
Affiches de Paris (1774)).

On trouve pp. 301-385 des «Pièces fugitives par moi composées dans mes loisirs pour m'égayer l'esprit souvent aux depent de mon coeur tyrannizé parfait par l'amour...».

─ JOINT :
• Plusieurs pièces manuscrites sur feuillets volants en fin de volume.
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