Sélection Bibliorare
RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas Edme). Monsieur Nicolas ou Le Cœur humain dévoilé. Publié par lui-même... Imprimé à la maison et se trouve à Paris, 1794-1797. 18 parties en 8 volumes in-12, bradel cartonnage papier marbré, dos lisse orné de...
Estimation :
20 000 - 30 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
doubles filets dorés, pièce de titre verte, non rogné (Reliure vers 1820).
Rives-Child, pp. 330-334, XLIV. — En français dans le texte, n°198.
► ÉDITION ORIGINALE DE L’ŒUVRE CAPITALE ET LA PLUS EXTRAORDINAIRE DE RESTIF.
Le tirage des huit premières parties fut de 450 exemplaires, celui des huit dernières de 225 environ, les gravures et les portraits annoncés ne furent jamais gravés.
Précieuse confession intime, imprimée par son auteur, et dont la totale originalité typographique en accentue le côté unique que recherchait Restif :
L’auteur vivant n’a pas besoin de privilège pour assurer sa propriété : son livre est à lui comme son doigt, comme sa main ... Je suis un livre vivant, ô mon lecteur ! lisez-moi. Souffrez mes longueurs, mes calmes, mes tempêtes et mes inégalités ! Restif le composa et le tira lui-même, au jour le jour et le plus souvent sans manuscrit, accompagnant chaque tome de curieuses notes : projet pour une souscription, description des estampes qu’il aurait désirées, revue des ouvrages précédents et analyse de ceux projetés, table du Kalendrier qui remplira le 13e volume et sera l’histoire des centaines de femmes que Restif avait connues et qu’il célèbrera, adresses au lecteur, insistant sur la nouveauté de la peinture qu’il fait des sentiments romantiques.
Malgré ses efforts, son chef-d’œuvre ne se vendit pas plus que la plupart de ses autres productions.
► Exemplaire complet des 14 derniers feuillets au dernier tome, comprenant la Table des 777 Nouvelles en 1001 Histoires, la Table des Provinciales, Contre les contrefacteurs, etc.
• Une figure de Binet gravée par Le Roy ajoutée en frontispice au tome I.
Impression irrégulière comme toujours, rousseurs et mouillure à quelques feuillets.
Une vingtaine de feuillets restaurés en marge, parfois avec perte de quelques lettres.
Rives-Child, pp. 330-334, XLIV. — En français dans le texte, n°198.
► ÉDITION ORIGINALE DE L’ŒUVRE CAPITALE ET LA PLUS EXTRAORDINAIRE DE RESTIF.
Le tirage des huit premières parties fut de 450 exemplaires, celui des huit dernières de 225 environ, les gravures et les portraits annoncés ne furent jamais gravés.
Précieuse confession intime, imprimée par son auteur, et dont la totale originalité typographique en accentue le côté unique que recherchait Restif :
L’auteur vivant n’a pas besoin de privilège pour assurer sa propriété : son livre est à lui comme son doigt, comme sa main ... Je suis un livre vivant, ô mon lecteur ! lisez-moi. Souffrez mes longueurs, mes calmes, mes tempêtes et mes inégalités ! Restif le composa et le tira lui-même, au jour le jour et le plus souvent sans manuscrit, accompagnant chaque tome de curieuses notes : projet pour une souscription, description des estampes qu’il aurait désirées, revue des ouvrages précédents et analyse de ceux projetés, table du Kalendrier qui remplira le 13e volume et sera l’histoire des centaines de femmes que Restif avait connues et qu’il célèbrera, adresses au lecteur, insistant sur la nouveauté de la peinture qu’il fait des sentiments romantiques.
Malgré ses efforts, son chef-d’œuvre ne se vendit pas plus que la plupart de ses autres productions.
► Exemplaire complet des 14 derniers feuillets au dernier tome, comprenant la Table des 777 Nouvelles en 1001 Histoires, la Table des Provinciales, Contre les contrefacteurs, etc.
• Une figure de Binet gravée par Le Roy ajoutée en frontispice au tome I.
Impression irrégulière comme toujours, rousseurs et mouillure à quelques feuillets.
Une vingtaine de feuillets restaurés en marge, parfois avec perte de quelques lettres.
