[PAMPHLET]. Les j'ai vu d'un habitant du Cap. Nouvelle édition. Augmentée par-ci, corrigée par-là, & le tout pour le mieux. [Le Cap ?, 1790]. — Brochure in-4, 213 x 165 : 10 pp.
Estimation :
500 - 600 €
Adjudication :
Invendu
Description
En feuilles.
► Pamphlet anonyme de la plus grande rareté.
Son auteur propose une succession de «j'ai vu» donnant une idée précise de la situation et de l'atmosphère confuse qui régnaient en 1790 en Haïti.
Son premier «j'ai vu» porte sur l'affaire Chesneau.
Ce dernier, établi aux Gonaïves en 1783, sollicita une place dans la judicature que Barbé Marbois lui refusa. Il en aurait gardé rancune et en octobre 1789 il souleva les concitoyens contre les autorités de la ville du Cap en lisant publiquement dans le théâtre de ladite ville un prétendu bulletin d'après lequel M. de Barbé Marbois était rappelé avec blâme.
Trois jours plus tard, il fut arrêté à 3 lieues du Cap pour avoir tenté de voler la malle contenant le courrier officiel, mais des jeunes gens le libérèrent et le reconduisirent en triomphe à son domicile.
La ville se souleva sous le commandement du riche planteur Bacon de la
Chevalerie et Barbé de Marbois devint la victime toute choisie.
L'auteur aborde par la suite la prise d'armes de décembre 1789, la motion de M. Borel «par laquelle il prétend augmenter le nombre & le solde des troupes de lignes», l'ouverture des ports de la colonie aux étrangers, etc.
Exemplaire tel que paru, parfaitement conservé.
► Pamphlet anonyme de la plus grande rareté.
Son auteur propose une succession de «j'ai vu» donnant une idée précise de la situation et de l'atmosphère confuse qui régnaient en 1790 en Haïti.
Son premier «j'ai vu» porte sur l'affaire Chesneau.
Ce dernier, établi aux Gonaïves en 1783, sollicita une place dans la judicature que Barbé Marbois lui refusa. Il en aurait gardé rancune et en octobre 1789 il souleva les concitoyens contre les autorités de la ville du Cap en lisant publiquement dans le théâtre de ladite ville un prétendu bulletin d'après lequel M. de Barbé Marbois était rappelé avec blâme.
Trois jours plus tard, il fut arrêté à 3 lieues du Cap pour avoir tenté de voler la malle contenant le courrier officiel, mais des jeunes gens le libérèrent et le reconduisirent en triomphe à son domicile.
La ville se souleva sous le commandement du riche planteur Bacon de la
Chevalerie et Barbé de Marbois devint la victime toute choisie.
L'auteur aborde par la suite la prise d'armes de décembre 1789, la motion de M. Borel «par laquelle il prétend augmenter le nombre & le solde des troupes de lignes», l'ouverture des ports de la colonie aux étrangers, etc.
Exemplaire tel que paru, parfaitement conservé.
