COLETTE. Le Képi. Paris, Librairie Arthème Fayard, s.d. [1943]. In-12, demi-chagrin bleu foncé avec coins, dos à nerfs portant le titre doré, tête dorée, non rogné, couverture et dos (Reliure de l’époque).
Estimation :
300 - 400 €
Adjudication :
Invendu
Description
Édition originale.
─ Un des 60 exemplaires d’auteurs sous couverture orange, celui-ci enrichi de cet ENVOI AUTOGRAPHE :
• à mon cher Tonton, de tout cœur : «Vive sa liberté !» Colette avril 1943
Gaston Baheux (1897-1966), dit Tonton de Montmartre, fut l’une des figures emblématique du Pigalle d’avant-guerre.
Il tenait le célèbre cabaret Le Liberty’s, place Blanche.
C’est par l’intermédiaire de son amie la comédienne Marguerite Moreno qu’il fit la connaissance de Colette, et noua une relation amicale avec elle.
L’envoi évoque la sortie de prison de Gaston Baheux qui avait été incarcéré pour marché noir et qui fournissait régulièrement Colette en denrées alimentaires.
Cet envoi n’est pas répertorié par François Saint-Hilaire dans son édition critique des Lettres de Colette à Tonton (éd. Mille et une nuits, 2004).
Une correction manuscrite de la main de Colette p. 160, consistant en l’ajout du mot ton à la première ligne : est-ce que je charie ton ton médicastre ?
─ Un des 60 exemplaires d’auteurs sous couverture orange, celui-ci enrichi de cet ENVOI AUTOGRAPHE :
• à mon cher Tonton, de tout cœur : «Vive sa liberté !» Colette avril 1943
Gaston Baheux (1897-1966), dit Tonton de Montmartre, fut l’une des figures emblématique du Pigalle d’avant-guerre.
Il tenait le célèbre cabaret Le Liberty’s, place Blanche.
C’est par l’intermédiaire de son amie la comédienne Marguerite Moreno qu’il fit la connaissance de Colette, et noua une relation amicale avec elle.
L’envoi évoque la sortie de prison de Gaston Baheux qui avait été incarcéré pour marché noir et qui fournissait régulièrement Colette en denrées alimentaires.
Cet envoi n’est pas répertorié par François Saint-Hilaire dans son édition critique des Lettres de Colette à Tonton (éd. Mille et une nuits, 2004).
Une correction manuscrite de la main de Colette p. 160, consistant en l’ajout du mot ton à la première ligne : est-ce que je charie ton ton médicastre ?
