MAUPASSANT (Guy de). Pierre & Jean. Paris, Paul Ollendorff, 1888. In-12, maroquin rouge, filet à froid, fers spéciaux dorés aux angles (hirondelle et deux flèches croisées et brisées), dos orné de filets à froid, doublure de maroquin rouge,...
Estimation :
4 000 - 6 000 €
Adjudication :
13 750 €
Description
dentelle intérieure dorée, gardes de moire bleue, doubles gardes, tête dorée, non rogné, couverture, étui (R. Petit).
Édition originale, dont il a été tiré 5 exemplaires sur japon et 100 sur hollande.
► Précieux exemplaire sur japon, nominatif pour Marie Kahn, le dernier amour de Maupassant.
Marie Kahn (1861-1928), née Marie Warschawsky, épouse du banquier Jacques Édouard Kahn, fut l'amante de Paul Bourget et de Maupassant. Elle inspira à l'auteur le personnage de la veuve mondaine Michèle de Burne dans Notre coeur (1890).
Edmond de Goncourt disait d'elle: Elle a cette femme, un charme à la fois mourant et ironique [...].
Vraiment elle est très parlante à la curiosité amoureuse, cette femme! et cependant si j'étais encore jeune, encore en quête d'amours, je ne voudrais d'elle que sa coquetterie, il me semblerait que si elle se donnait à moi, je boirais sur ses lèvres un peu de mort (Journal, 1894, t. VII, p. 89).
♦ Très jolie reliure en maroquin doublé.
Édition originale, dont il a été tiré 5 exemplaires sur japon et 100 sur hollande.
► Précieux exemplaire sur japon, nominatif pour Marie Kahn, le dernier amour de Maupassant.
Marie Kahn (1861-1928), née Marie Warschawsky, épouse du banquier Jacques Édouard Kahn, fut l'amante de Paul Bourget et de Maupassant. Elle inspira à l'auteur le personnage de la veuve mondaine Michèle de Burne dans Notre coeur (1890).
Edmond de Goncourt disait d'elle: Elle a cette femme, un charme à la fois mourant et ironique [...].
Vraiment elle est très parlante à la curiosité amoureuse, cette femme! et cependant si j'étais encore jeune, encore en quête d'amours, je ne voudrais d'elle que sa coquetterie, il me semblerait que si elle se donnait à moi, je boirais sur ses lèvres un peu de mort (Journal, 1894, t. VII, p. 89).
♦ Très jolie reliure en maroquin doublé.
