CROS (Charles). Le Coffret de Santal. Paris, Tresse, 1879 ; in-12, bradel demi-chagrin noir, plats de papier-cuir estampé et peint d’un décor japonisant, doublures et gardes de papier décoré dans le goût japonais, couvertures conservées,...
Estimation :
200 / 300
Adjudication :
900 €
Description
[rel. de l'époque], légers frottements au dos et aux coins.
Seconde édition, en partie originale.
La première édition fut publiée à compte d'auteur en 1873.
Bel exemplaire dans une reliure japonisante en papier-cuir en vogue à la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion notamment d’Edmond de Goncourt.
« Sous l’inspiration de quelques littérateurs de goût, on a fabriqué de très nombreuses reliures originales avec cette sorte de papier estampé fait avec l’écorce du kozo et qui, grâce aux procédés des ouvriers de Tokio, devient un véritable cuir doré, frappé, résistant à l’humidité, ressemblant, dans une note plus riche encore, aux plus beaux spécimens des cuirs de Cordoue ou des Flandres » (Octave Uzanne, La reliure moderne, artistique et fantaisiste, p. 428, 1887).
Comme le précise Nicolas Lieng en tête de son précieux catalogue consacré à ces reliures : « Les rares reliures japonisantes parvenues jusqu’à nous, exercent encore cette fascination non seulement sur les bibliophiles qui en comprennent l’originalité, mais aussi sur les néophytes, qui sont frappés d’emblée par la beauté de l’objet. Tous ont du mal à croire qu’il ne s’agit pas de cuir, mais bien de papier. »
Seconde édition, en partie originale.
La première édition fut publiée à compte d'auteur en 1873.
Bel exemplaire dans une reliure japonisante en papier-cuir en vogue à la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion notamment d’Edmond de Goncourt.
« Sous l’inspiration de quelques littérateurs de goût, on a fabriqué de très nombreuses reliures originales avec cette sorte de papier estampé fait avec l’écorce du kozo et qui, grâce aux procédés des ouvriers de Tokio, devient un véritable cuir doré, frappé, résistant à l’humidité, ressemblant, dans une note plus riche encore, aux plus beaux spécimens des cuirs de Cordoue ou des Flandres » (Octave Uzanne, La reliure moderne, artistique et fantaisiste, p. 428, 1887).
Comme le précise Nicolas Lieng en tête de son précieux catalogue consacré à ces reliures : « Les rares reliures japonisantes parvenues jusqu’à nous, exercent encore cette fascination non seulement sur les bibliophiles qui en comprennent l’originalité, mais aussi sur les néophytes, qui sont frappés d’emblée par la beauté de l’objet. Tous ont du mal à croire qu’il ne s’agit pas de cuir, mais bien de papier. »
