HONORÉ-GABRIEL RIQUETI de MIRABEAU. Manuscrit autographe, 2 pp. in-4, sans date [septembre 1789]. Cachet de la collection Debauve sur tous les documents. Relation par Mirabeau - qui parle de lui à la ...
Description
troisième personne - d’un incident à l’Assemblée à propos d’une adresse à la municipalité de Rennes déclarant « ennemis de la patrie » les députés qui prendraient certaines positions. Mirabeau a fait observer que « Melun, Corbeil, Le Point du Jour avaient autant de droits que Rennes à s’ériger en juge des représentants de la nation… qu’il était représentant de la nation et ne devait rendre compte qu’à elle… mais qu’il lui semblait que si l’Assemblée délibérait longtemps sur cet objet elle aurait l’air d’un géant qui pour paraître grand se lève sur la pointe des pieds […] ». On retrouve la relation de cet événement dans le Courrier de Provence des 9-10 septembre 1789 (t. II, n°XXXXIX). Sont joints : une brochure de 1790 « Le chien et le char ou les deux Mirabeau », une P.S. par François-Marie de Mirabeau (1682), deux portraits gravés.
