Lot n° 548

BOUGUEREAU WILLIAM (1825 - 1905) - 7 L.A.S. et 1 L.S., 1865-1904, à son «cher Thomas» ; 13 pages in-8 ou in-12, plusieurs à son chiffre.

Estimation : 800 - 1 000 €
Adjudication : Invendu
Description
─ 5 décembre 1865. Il le prie de parler à Mme DEBAY de son projet de mettre un passage au milieu de sa propriété...

─ S.d.. Suite à l'intervention de son ami, il pensait trouver Mme Debay toute disposée mais elle est au contraire pleine d'indécisions et de retenues: «Vraiment je ne sais que penser de cette dame»...

─ La Rochelle 6 septembre 1875, au sujet du retard dans l'exécution d'un décor pour une église, «occasionné par celui qui fait le piédestal»...

─ 6 octobre.
Il doit malheureusement renoncer au plaisir de le recevoir chez lui et d'assister à la pose de la statue, le sculpteur du piédestal n'ayant toujours pas posé la première pierre: «Je sors à l'instant de la cathédrale; mais je n'ai trouvé à qui parler, j'ai vu seulement»...
Ce contretemps le contrarie beaucoup: «Ici tout le monde est en vendange dans ce moment depuis l'architecte jusqu'aux ouvriers et rien ne marche et pour moi il m'est impensable de retarder davantage mon départ»...

─ La Rochelle 9 septembre 1886.
Il le remercie d'avoir bien voulu se charger de prononcer un discours à sa place lors de l'enterrement de leur ami Xavier, «une corvée toujours délicate et souvent bien pénible». Le rôle que ce dernier avait joué dans l'association [l'Association des Artistes dont Bouguereau est président] «faisait une obligation au Président de dire quelques mots pour honorer sa mémoire» ...

─ Paris 17 juin 1888.
Il le prie de le remplacer aux obsèques de M. SCHNEIDER...

─ 10 juillet 1894.
Il craint de ne pouvoir assister à la séance de vendredi prochain: «Je crois devoir te prévenir que des modifications ont été obtenues samedi dernier par l'École de Droit et l'École de Médecine»; selon un sénateur, pareille chose pourrait être possible pour les artistes en en faisant la demande au Ministre de la Guerre...

─ Paris 31 janvier [1904]. Il est affligé par la nouvelle de la mort de son confrère CORROYER :
«Je suis doublement peiné car il me serait difficile de parler à sa tombe. Je suis peu vaillant depuis dix jours». Il le prie de «dire quelques mots pour le bon Vice-Président de l'association»...

▬ On joint :
• une lettre de son épouse Elizabeth GARDNER-BOUGUEREAU à un Commandeur (11 mai 1902).
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