Sélection Bibliorare
BAUDELAIRE CHARLES (1821-1867) - L.A.S., Bruxelles 4 juillet 1864, à l'éditeur Louis MARCELIN ; 2 pages in-8, montée dans une reliure souple en maroquin de Loutrel, étui assorti.
Estimation :
5000 / 7000
Adjudication :
Invendu
Description
► Lettre autographe signée à l'éditeur Louis Marcelin sur papier à en-tête de l'hôtel du Grand Miroir à Bruxelles.
► Lettre importante inédite évoquant Edgar Poe, les Poèmes en prose et un ouvrage sur la Belgique.
Parti de Paris en Avril 1864, Baudelaire très endetté s'installe en Belgique pour organiser un tour de conférences qui ne lui donne pas le résultat souhaité. Il évoque auprès de Louis Marcelin, directeur de la revue la Vie Parisienne, ses projets et ses soucis d'argent.
«Cher monsieur, voici le manuscrit promis depuis si longtemps et complètement remanié. Si je l'ai gardé ici deux mois, c'est parce que j'avais l'intention de donner des lectures sur Edgar Poe... Maintenant je veux vous parler de nouveau de monsieur Joufferat que je charge de vous remettre ses deux paquets et à qui je dois de l'argent... J'étais obligé de lâcher momentanément les poèmes en prose parce que je veux utiliser mon voyage et que j'ai commencé un ouvrage sur la Belgique. Il faut que j'aille à Namur, à Liège, à Gand, à Bruges et à Anvers. Partout des monuments superbes et des gens abominables [...]»
♦ Cette importante lettre inédite précise le début de la rédaction de la Belgique déshabillée qui sera publiée de manière posthume.
► Lettre importante inédite évoquant Edgar Poe, les Poèmes en prose et un ouvrage sur la Belgique.
Parti de Paris en Avril 1864, Baudelaire très endetté s'installe en Belgique pour organiser un tour de conférences qui ne lui donne pas le résultat souhaité. Il évoque auprès de Louis Marcelin, directeur de la revue la Vie Parisienne, ses projets et ses soucis d'argent.
«Cher monsieur, voici le manuscrit promis depuis si longtemps et complètement remanié. Si je l'ai gardé ici deux mois, c'est parce que j'avais l'intention de donner des lectures sur Edgar Poe... Maintenant je veux vous parler de nouveau de monsieur Joufferat que je charge de vous remettre ses deux paquets et à qui je dois de l'argent... J'étais obligé de lâcher momentanément les poèmes en prose parce que je veux utiliser mon voyage et que j'ai commencé un ouvrage sur la Belgique. Il faut que j'aille à Namur, à Liège, à Gand, à Bruges et à Anvers. Partout des monuments superbes et des gens abominables [...]»
♦ Cette importante lettre inédite précise le début de la rédaction de la Belgique déshabillée qui sera publiée de manière posthume.
