Lot n° 48

[BOURBONS / MANUSCRIT]. « Prière faitte et ecrite par Mr le Dauphin [fils*] de Louis Quinze. » Manuscrit des XVIIIe et XIXe siècles en un volume grand in-16 (78 x 135 mm), maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisse orné,...

Estimation : 400 - 500 €
Adjudication : Invendu
Description
tranches dorées, doublure et gardes de soie bleue (reliure mi-XVIIIe s.).
ff. couverts d'écriture (plus deux pages portant une prière datée de 1918) et nombreux autres restés vierges.

Textes en français (avec quelques prières en latin) sur une ou deux colonnes séparées par un filet rouge vertical.

La première partie comprend dix ff. et trois textes (« Prières du matin », « Prières et oraisons diverses » & « Neuvaine ») d'une première main à l'écriture assez large qui paraît être du début du XVIIIe siècle.

La deuxième partie comprend 23 ff. et deux textes (« Les Principaux points sur lesquels il faut s'examiner » suivis de quatre « méditations »), à l'écriture plus fine, comportant quelques ajouts et corrections, qui pourrait dater du milieu du même siècle. Les trois derniers textes, comprenant 14 ff., calligraphiés et d'une écriture différente (« Excellents avis », « Méditation » et « Oraison »), sont adressés par un religieux à sa « fille ».

Ils semblent avoir été écrits au début du XIXe siècle.

* Le premier titre manuscrit, inscrit en page de garde à l'époque du premier texte, comporte un repentir où le mot « père » semble avoir été corrigé en « fils » ; mais une autre main, écrivant en dessous vers la fin du XVIIIe siècle, a lu et remis ceci :
« Prières faites ou écrites par Monseigneur le Dauphin, père de Louis quinze. »
Dans le premier cas, il s'agirait de louis de FRANCE, Dauphin, fils unique de Louis XV (1729-1765)
et,
dans le second, de louis de FRANCE, Duc de BOURGOGNE, puis Dauphin (1682-1712).

Il se pourrait alors que le premier texte soit de la main de ce dernier et que le recueil ait été transmis à son petit-fils qui l'aurait complété de la sienne (?).

Deux inscriptions manuscrites sur deux gardes signalent, la première, que « ce livre a été trouvé chez Mme la Vicomtesse de laval morte le 6 août 1838 » et la seconde, que « ce livre a été donné par la Duchesse de doudeauville (née Princesse Radziwill) au Prince Sixte de bouRbon. Paris, mai 1920 ».

▬ Des bibliothèques
• Montmorency-Laval,
• La Rochefoucauld-Doudeauville,
• Bourbon-Parme
et
• La Rochefoucauld.

Première garde déchirée (au dos de la doublure de soie).
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