Alphonse de LAMARTINE (1790-1869). POÈME autographe signé et 2 L.A.S., 1832-1852 ; 1 page oblong in-8, 2 pages et demie in-4 et 2 pages et quart in-8.
Estimation :
300 / 400 €
Adjudication :
375 €
Description
─ Mars 1832.
Dix vers extraits de la Lettre de M. Alphonse de Lamartine à M. Casimir Delavigne parue en plaquette en 1824 :
« Mais c’est assez parler de nos vaines querelles !
Le tems emportera ce siècle sur ses ailes
Et laissera tomber dans l’éternelle nuit
De nos dissentions le misérable bruit »…
─ Milly près Mâcon 14 octobre 1849, à un Prince.
« Je crois que votre acceptation de fait du titre de membre de l’Assemblée Nationale d’un état étranger vous a complettement et authentiquement dénationalisé pour le moment et qu’en conséquence dans toute tentative actuelle pour revendiquer votre nationalité réelle le droit serait contre vous. Quant aux procédés à suivre pour reconquérir vos droits anciens de citoyen français je suis entièrement incompétent »…
─ Saint-Point 29 juillet 1852, à un poète.
Ses beaux vers rappellent « ceux que j’essayais d’adresser moi-même sur le même sujet en 1821 à Lord BYRON notre maître. Il ne m’a pas répondu ici-bas parce qu’on ne répond pas sur la terre à des questions de cette gravité. Dieu s’est réservé la solution des problèmes afin que cette vie fût une recherche perpétuelle conduisant à lui seul pour avoir raison de tout »…
Dix vers extraits de la Lettre de M. Alphonse de Lamartine à M. Casimir Delavigne parue en plaquette en 1824 :
« Mais c’est assez parler de nos vaines querelles !
Le tems emportera ce siècle sur ses ailes
Et laissera tomber dans l’éternelle nuit
De nos dissentions le misérable bruit »…
─ Milly près Mâcon 14 octobre 1849, à un Prince.
« Je crois que votre acceptation de fait du titre de membre de l’Assemblée Nationale d’un état étranger vous a complettement et authentiquement dénationalisé pour le moment et qu’en conséquence dans toute tentative actuelle pour revendiquer votre nationalité réelle le droit serait contre vous. Quant aux procédés à suivre pour reconquérir vos droits anciens de citoyen français je suis entièrement incompétent »…
─ Saint-Point 29 juillet 1852, à un poète.
Ses beaux vers rappellent « ceux que j’essayais d’adresser moi-même sur le même sujet en 1821 à Lord BYRON notre maître. Il ne m’a pas répondu ici-bas parce qu’on ne répond pas sur la terre à des questions de cette gravité. Dieu s’est réservé la solution des problèmes afin que cette vie fût une recherche perpétuelle conduisant à lui seul pour avoir raison de tout »…
