BORDEAUX 1790. DISSOLUTION DES ORDRES RELIGIEUX. Lettre autographe signée du Frère Ange MASSOTTE Carme déchaussé, de BORDEAUX, Chartrain 24 May 1790. Adressée à l’Abbé ROVIRA Chanoine de la Cathédrale, Grand Vicaire, et Professeur Royal de...
Estimation :
150/ 200 €
Adjudication :
Invendu
Description
Théologie en l’Université de Perpignan.
2pp in-4°, sceau de cire à l’ouverture.
Conformément à sa promesse, le Banquier d’Avignon a écrit à Rome pour faire compter 1260 Livres pour régler une affaire. Il peut en conséquence brûler la Lettre de Change. Il lui demande de lui rendre un autre service d’argent. Il donne des nouvelles de Bordeaux : « La Municipalité a fait tranquillement et avec toute honnêteté l’inventaire de toutes les Communautés religieuses d’hommes (pour les confisquer en Biens Nationaux) . L’on va procéder sous peu à celui des Filles, des Chapitres, Communautés Séculières & C. Vous comprenez que ma déclaration a été telle que je vous l’ai faite pressentir dans ma dernière lettre. Je vous ajouterai que » dans nos deux Communautés d’ici nous avons été tous du même sentiment. Nous avons déclaré vouloir persévérer avec la grâce de Dieu jusqu’à la mort. Il doit tarder à tout le Clergé que l’on ait prononcé définitivement. (Ils refusent de prêter le Serment à la Constitution Civile du Clergé.) Je désire fort en mon particulier de savoir notre sort… Vous avez su que quinze cents volontaires d’ici sont partis depuis lundi… pour aller rétablir l’ordre à Montauban.
2pp in-4°, sceau de cire à l’ouverture.
Conformément à sa promesse, le Banquier d’Avignon a écrit à Rome pour faire compter 1260 Livres pour régler une affaire. Il peut en conséquence brûler la Lettre de Change. Il lui demande de lui rendre un autre service d’argent. Il donne des nouvelles de Bordeaux : « La Municipalité a fait tranquillement et avec toute honnêteté l’inventaire de toutes les Communautés religieuses d’hommes (pour les confisquer en Biens Nationaux) . L’on va procéder sous peu à celui des Filles, des Chapitres, Communautés Séculières & C. Vous comprenez que ma déclaration a été telle que je vous l’ai faite pressentir dans ma dernière lettre. Je vous ajouterai que » dans nos deux Communautés d’ici nous avons été tous du même sentiment. Nous avons déclaré vouloir persévérer avec la grâce de Dieu jusqu’à la mort. Il doit tarder à tout le Clergé que l’on ait prononcé définitivement. (Ils refusent de prêter le Serment à la Constitution Civile du Clergé.) Je désire fort en mon particulier de savoir notre sort… Vous avez su que quinze cents volontaires d’ici sont partis depuis lundi… pour aller rétablir l’ordre à Montauban.
