Lot n° 233

Daudet (Alphonse). Les Contes du lundi. Paris, Les Éditions d'art Devambez, 1928. In-4, maroquin bordeaux, jeux de filets dorés avec bandes et pièces mosaïquées de maroquin vert foncé disposés en diagonale de manière symétrique et opposée sur

Estimation : 1 000/1 200
Adjudication : 1 300 €
Description
les plats, dos lisse portant le titre doré avec rappel du décor dans la partie inférieure, quatre filets dorés intérieurs, doublure et gardes de faille moirée rouge, tranches dorées, non rogné, couverture et dos, chemise demi-maroquin à bande, étui (Durvand Pinard Sr). Frontispice et 13 compositions en couleurs gravés au repérage par Pierre Brissaud. Tirage à 426 exemplaires, celui-ci un des 25 sur japon à la forme contenant UN DESSIN ORIGINAL EN COULEURS et 4 états des eaux-fortes, dont deux états avec remarques, en noir, et en couleurs. On joint : La dernière classe, bifeuillet petit in-4 sur papier vergé de Hollande Van Gelder. Texte autographe signé d’Alphonse Daudet, renfermant les premières lignes du premier chapitre du livre Les Contes du lundi : « Ce matin-là j’étais très en retard pour aller à l’école (...). Qu’est-ce qu’il y a encore ? ». Celles-ci sont entrecoupées d’une observation de l’auteur : Mon dieu, que c’est [?] de recopier sa prose pour des œuvres de charité mondaine à des quinze et vingt ans de distance ! Cette dernière classe que j’ai écrite avec émotion me semble idiote à transcrire. Mais continuons. Un dessin à la plume signé de Jean Béraud accompagne ce texte.
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