■NAPOLÉON IER (1769-1821) - L.A.S. «Bonaparte», Paris 16 germinal [6 avril 1804], à sa soeur PAULINE ; 1 page in-8 (légères mouillures, fentes et réparations ; sous chemise-étui maroquin rouge).Signed autograph letter, signed...
Estimation :
10 000 / 12 000
Adjudication :
36 608 €
Description
«Bonaparte», Paris 16 germinal [6 April 1804], addressed to his sister PAULINE ; 1 page in-8
(slight waterstains, a few rep airs), now preserved in a red morocco folder.
► Étonnante lettre de Napoléon tançant sa soeur Pauline Borghese [Pauline Bonaparte, veuve du Général Leclerc, avait épousé le 6 novembre 1803 le riche Prince romain Camille Borghese].
«Madame et chère soeur. J'ai appris avec peine que vous n'aviez pas le bon esprit de vous conformer aux meurs et habitudes de la ville de Rome, que vous montriez du mépris aux habitans et que sans cesse vous aviez les yeux sur Paris. Quoique occupé de graves affaires j'ai cependant voulu vous faire connoitre mes intentions espérant que vous vous y conformerez.
Aimez votre mari et sa famille, soyez prévenante, acco[mmo]dez vous des meurs de la ville de Rome et mettez vous bien dans la tete [que] si à l'âge que vous avez vous vous laissez aller à de mauvais conseiles vous ne pourez plus compter sur moi. Quand à Paris vous pouvez être certaine que vous n'y trouverez aucun apuie et que jamais je ne vous y recevrai qu'avec votre mari. Si vous vous brouillez avec lui la faute seroit à vous et alors la France vous seroit interditte. Vous perdriez votre bonheur et mon amitié»...
Napoléon, Correspondance generale, n° 8789 (t. IV, p. 666).
(slight waterstains, a few rep airs), now preserved in a red morocco folder.
► Étonnante lettre de Napoléon tançant sa soeur Pauline Borghese [Pauline Bonaparte, veuve du Général Leclerc, avait épousé le 6 novembre 1803 le riche Prince romain Camille Borghese].
«Madame et chère soeur. J'ai appris avec peine que vous n'aviez pas le bon esprit de vous conformer aux meurs et habitudes de la ville de Rome, que vous montriez du mépris aux habitans et que sans cesse vous aviez les yeux sur Paris. Quoique occupé de graves affaires j'ai cependant voulu vous faire connoitre mes intentions espérant que vous vous y conformerez.
Aimez votre mari et sa famille, soyez prévenante, acco[mmo]dez vous des meurs de la ville de Rome et mettez vous bien dans la tete [que] si à l'âge que vous avez vous vous laissez aller à de mauvais conseiles vous ne pourez plus compter sur moi. Quand à Paris vous pouvez être certaine que vous n'y trouverez aucun apuie et que jamais je ne vous y recevrai qu'avec votre mari. Si vous vous brouillez avec lui la faute seroit à vous et alors la France vous seroit interditte. Vous perdriez votre bonheur et mon amitié»...
Napoléon, Correspondance generale, n° 8789 (t. IV, p. 666).
