■HENRI IV (1553-1610) L.A.S. «Henry», [Estafort 23 ou 24 mai 1584], à CATHERINE DE MEDICIS, «A la Royne mere du roy monseygneur» ; 1 page in-fol., adresse (quelques légères mouillures).
Estimation :
6 000 / 8 000
Adjudication :
7 436 €
Description
Signed autograph Letter, signed «Henry», [Estafort, 23 or 24 May 1584], to CATHERINE DE MEDICIS, «A la Royne mere du roy monseygneur» ; 1 page in-fol., address (some waterstains).
► Précieuse lettre comme Roi de Navarre à Catherine de Médicis.
«Madame, nous nous sommes assamblés mr le marechal de Matygnon mr de Belyevre & ; moy pour avyser durant le voyage que je vay fayre an Languedoc par le comandemant de sa magesté a tout se quy se presante par desa pour le byen & ; servyce de sa magesté & ; le repos de ceste provynce. Je vous suplye Madame, tenyr la mayn ace que sa magesté ayt agreable ce quy a esté aresté antre nous & ; y vueylle pourvoyr comme aussy voulloyr croyre quyl nya ryen au monde que je desyre tant que lheur & ; lhoneur de la bonne grace de vos magestes aynsy que Jay donné charge aux srs de Clervant et de Chassyncourt vous dyre plus partyculyerement lesquels yls vous plera croyre comme vous voudryes fayre. Vre tres humble & ; tresobeyssant suget fyls et servyteur Henry».
[On ne connaît au total que quatorze lettres autographes d'Henri de Navarre à Catherine de Médicis, auxquelles s'ajoute aujourd'hui celle-ci, inédite.
La Reine mère et son fils Henri III comptent sur le soutien du Roi de Navarre, dans un pays divisé par les conflits entre catholiques et protestants, agité par la Ligue, et menacé sur ses frontières, notamment par l'Espagne, qui rêve de soulever le midi de la France.
Grâce au secrétaire d'État BELLIÈVRE, au début de 1584, Catherine obtient du Roi de Navarre une alliance défensive contre l'Espagne, et lui demande de pacifier le Languedoc.
En mai, Henri de Navarre organise son voyage en Languedoc avec le Maréchal de MATIGNON.
Le 10 juin, le protestant Henri de Navarre va devenir le seul héritier possible de la Couronne, par la mort de François d'Alençon, Duc d'Anjou, le dernier fils d'Henri II, cadet maladif de ses trois frères royaux, François II, Charles IX et Henri III ; en 1589, il montera sur le trône de France.]
► Précieuse lettre comme Roi de Navarre à Catherine de Médicis.
«Madame, nous nous sommes assamblés mr le marechal de Matygnon mr de Belyevre & ; moy pour avyser durant le voyage que je vay fayre an Languedoc par le comandemant de sa magesté a tout se quy se presante par desa pour le byen & ; servyce de sa magesté & ; le repos de ceste provynce. Je vous suplye Madame, tenyr la mayn ace que sa magesté ayt agreable ce quy a esté aresté antre nous & ; y vueylle pourvoyr comme aussy voulloyr croyre quyl nya ryen au monde que je desyre tant que lheur & ; lhoneur de la bonne grace de vos magestes aynsy que Jay donné charge aux srs de Clervant et de Chassyncourt vous dyre plus partyculyerement lesquels yls vous plera croyre comme vous voudryes fayre. Vre tres humble & ; tresobeyssant suget fyls et servyteur Henry».
[On ne connaît au total que quatorze lettres autographes d'Henri de Navarre à Catherine de Médicis, auxquelles s'ajoute aujourd'hui celle-ci, inédite.
La Reine mère et son fils Henri III comptent sur le soutien du Roi de Navarre, dans un pays divisé par les conflits entre catholiques et protestants, agité par la Ligue, et menacé sur ses frontières, notamment par l'Espagne, qui rêve de soulever le midi de la France.
Grâce au secrétaire d'État BELLIÈVRE, au début de 1584, Catherine obtient du Roi de Navarre une alliance défensive contre l'Espagne, et lui demande de pacifier le Languedoc.
En mai, Henri de Navarre organise son voyage en Languedoc avec le Maréchal de MATIGNON.
Le 10 juin, le protestant Henri de Navarre va devenir le seul héritier possible de la Couronne, par la mort de François d'Alençon, Duc d'Anjou, le dernier fils d'Henri II, cadet maladif de ses trois frères royaux, François II, Charles IX et Henri III ; en 1589, il montera sur le trône de France.]
