THEURIET (André). - Dorine. Paris, Alphonse Lemerre, 1899.
Estimation :
1500 / 2000
Adjudication :
2000 €
Description
In-8 (195 x 132 mm), bradel papier-cuir japonais (kami-kawa), plats entièrement estampés d’un décor polychrome de lampions et rameaux fleuris, dos lisse, doublures et gardes de papier crème moucheté d'or, non rogné, couverture, emboîtage de toile moderne (Reliure de l'époque).
Édition originale de ce recueil de nouvelles.
Un des 10 exemplaires sur hollande, second papier après seulement 5 chines, numéroté (n°2) et paraphé par l'éditeur.
▬ On joint
• un second exemplaire du même ouvrage, en reliure similaire, imprimé sur papier ordinaire (184 x 134 mm), comportant un envoi autographe signé d'André Theuriet à Émile Monteaux, son ami et médecin personnel, « qui nous a été si tendrement dévoué pendant nos cruelles heures de tristesse, etc. », daté du 17 mars 1899.
► Ravissantes reliures japonisantes en kami-kawa attribuables à Émile CARAYON.
La grande majorité des reliures strictement japonisantes ne sont pas signées, mais Émile Carayon (1843-1909), le maître incontestable en cette spécialité, a donné véritablement ses lettres de noblesse à cet art tant prisé par les frères Goncourt.
« Prônée par Edmond de Goncourt, la reliure en papier-cuir, le kami-kawa, est l’un des modes de la reliure japonisante.
Le décor s’y réduit à des fleurs et à un fond uniforme de couleur sombre, délaissant toute intention de scène ; c’est le symbole du pays centré sur son épure.
On appelle parfois ce type de reliure “cartonnage des Goncourt”. On prétend que Pierson en serait l’auteur sans absolue certitude ». (Yves Peyré). Ces deux reliures ont été présentées dans l'exposition Une vie, une collection (Bruxelles, 2008, n°84, ill.).
♦ De la bibliothèque Émile Monteaux (ex-libris).
Le banquier français Émile Monteaux (1824-1903) était un célèbre collectionneur dont la dernière de ses nombreuses ventes d’objets d’art et d’ameublement eut lieu à l’Hôtel Drouot le 21 mars 1914.
Menus frottements aux coiffes, rares rousseurs.
Devauchelle, III, 108-109 – Fléty, 38 – Peyré, 124.
Édition originale de ce recueil de nouvelles.
Un des 10 exemplaires sur hollande, second papier après seulement 5 chines, numéroté (n°2) et paraphé par l'éditeur.
▬ On joint
• un second exemplaire du même ouvrage, en reliure similaire, imprimé sur papier ordinaire (184 x 134 mm), comportant un envoi autographe signé d'André Theuriet à Émile Monteaux, son ami et médecin personnel, « qui nous a été si tendrement dévoué pendant nos cruelles heures de tristesse, etc. », daté du 17 mars 1899.
► Ravissantes reliures japonisantes en kami-kawa attribuables à Émile CARAYON.
La grande majorité des reliures strictement japonisantes ne sont pas signées, mais Émile Carayon (1843-1909), le maître incontestable en cette spécialité, a donné véritablement ses lettres de noblesse à cet art tant prisé par les frères Goncourt.
« Prônée par Edmond de Goncourt, la reliure en papier-cuir, le kami-kawa, est l’un des modes de la reliure japonisante.
Le décor s’y réduit à des fleurs et à un fond uniforme de couleur sombre, délaissant toute intention de scène ; c’est le symbole du pays centré sur son épure.
On appelle parfois ce type de reliure “cartonnage des Goncourt”. On prétend que Pierson en serait l’auteur sans absolue certitude ». (Yves Peyré). Ces deux reliures ont été présentées dans l'exposition Une vie, une collection (Bruxelles, 2008, n°84, ill.).
♦ De la bibliothèque Émile Monteaux (ex-libris).
Le banquier français Émile Monteaux (1824-1903) était un célèbre collectionneur dont la dernière de ses nombreuses ventes d’objets d’art et d’ameublement eut lieu à l’Hôtel Drouot le 21 mars 1914.
Menus frottements aux coiffes, rares rousseurs.
Devauchelle, III, 108-109 – Fléty, 38 – Peyré, 124.
