DAUMIER (Honoré) et Charles PHILIPON. Les Robert Macaire. 2e série. Paris, Le Charivari, s.d. [1840-1841]. In-4, monté sur onglets, demi-maroquin bordeaux avec coins, dos lisse orné de petits fers à froid, pièces de titre de maroquin bordeaux...
Estimation :
3 000 / 4 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
(Yseux, succ. de Simier).
►Premier tirage de cette très rare suite complète des vingt lithographies de Daumier, publiées avec les légendes de Charles Philipon dans Le Charivari du 25 octobre 1840 au 7 novembre 1841 ; les planches nos 2 et 20 parurent dans La Caricature.
Ces vingt lithographies sont en noir et à grandes marges, montées sur onglets, sous caches.
Sont en deuxième état sur deux les planches nos 7, 13, 14, 18 ; en deuxième état sur trois les planches nos 1, 5, 6, 9-12, 15, 17 ; en troisième état sur trois les planches nos 2, 3, 8, 16, 19, 20 ; enfin, en quatrième état sur quatre la planche no 4.
La suite est un complément à la série des Cent que l'éditeur annonce en ces termes dans le numéro du 1er octobre 1845 du Charivari : « Parler de Robert Macaire, c'est nommer Bertrand et sous-entendre Gogo. Le gérant ne va pas sans l'actionnaire. Daumier a donc enrichi l'album consacré à la gloire de Robert Macaire de quelques épisodes relatifs à Gogo. L'actionnaire méritait cet honneur, car il ne faut pas croire que Gogo soit la victime, la dupe éternelle, le niais du drame industriel ; Gogo se venge quelquefois, comme on peut s'en convaincre en lisant sa biographie par Daumier. Désormais, l'histoire des floueries de notre temps est complète, et le charlatanisme de toute une époque est renfermé dans cet album ».
Des bibliothèques Gaston Dreyfus (1966, n°52) et Raphaël Esmerian (1973, IV, n°32).
Deux petites déchirures marginales, tache à une planche.
Delteil, nos 866-885 – Carteret, III, 187.
►Premier tirage de cette très rare suite complète des vingt lithographies de Daumier, publiées avec les légendes de Charles Philipon dans Le Charivari du 25 octobre 1840 au 7 novembre 1841 ; les planches nos 2 et 20 parurent dans La Caricature.
Ces vingt lithographies sont en noir et à grandes marges, montées sur onglets, sous caches.
Sont en deuxième état sur deux les planches nos 7, 13, 14, 18 ; en deuxième état sur trois les planches nos 1, 5, 6, 9-12, 15, 17 ; en troisième état sur trois les planches nos 2, 3, 8, 16, 19, 20 ; enfin, en quatrième état sur quatre la planche no 4.
La suite est un complément à la série des Cent que l'éditeur annonce en ces termes dans le numéro du 1er octobre 1845 du Charivari : « Parler de Robert Macaire, c'est nommer Bertrand et sous-entendre Gogo. Le gérant ne va pas sans l'actionnaire. Daumier a donc enrichi l'album consacré à la gloire de Robert Macaire de quelques épisodes relatifs à Gogo. L'actionnaire méritait cet honneur, car il ne faut pas croire que Gogo soit la victime, la dupe éternelle, le niais du drame industriel ; Gogo se venge quelquefois, comme on peut s'en convaincre en lisant sa biographie par Daumier. Désormais, l'histoire des floueries de notre temps est complète, et le charlatanisme de toute une époque est renfermé dans cet album ».
Des bibliothèques Gaston Dreyfus (1966, n°52) et Raphaël Esmerian (1973, IV, n°32).
Deux petites déchirures marginales, tache à une planche.
Delteil, nos 866-885 – Carteret, III, 187.
