Alexandre-Angélique de TALLEYRAND-PÉRIGORD. 1736-1821. Archevêque de Reims (1777), conseiller de Louis XVIII en émigration, Grand Aumônier du Roi (1814), Cardinal Archevêque de Paris (1817). L.A.S. au Duc de Pienne à Wildungen. Wolfenbuttel...
Estimation :
300
Description
(Brunswick), 26 novembre 1801. 3 pp. petit in-4 sur bi-feuillet, adresse au verso.
Intéressante correspondance sur la disgrâce du Duc de Pienne qui était au service de la Reine [la Princesse Marie-Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence].
L’Archevêque est surpris et peiné des nouvelles de son correspondant ; (…) Je ne puis concevoir le changement que vous me faites l’honneur de me mander exister dans la conduitte de la Reine vis-à-vis de vous en qui elle paraissait avoir tant de confiance. Il faut qu’il soit bien marqué pour vous forcer à vous retirer. Cette retraite, n’en doutés pas, va devenir un aliment pour les folliculaires qui en manquent à présent. Ils vont exercer leurs plumes sur nos infortunés princes (…).
Il déplore que le petit nombre de fidèles autour du Roi, n’offre à la vue de tous ni stabilité, ni union, ni un sentimens qui devraient tous réunir (…).
Nous avons tous le plus grand besoin de reconquérir l’opinion publique. Le Roy est en vérité trop malheureux (…).
Il ne connait pas les motifs de sa disgrâce, mais lui suggère de garder son attachement et la confiance du roi. Ceci est peut-être un orage momentanée, excusable dans nos malheurs qui j’espère passera, et après lequel la R. reprendra pour vous les sentimens que vous mérités, qui vous sont nécessaires pour le bon ordre de sa Maison et le bonheur de son intérieur (…).
Il lui suggère de ne pas démissionner et de laisser passer du temps ; Il le faut pour éviter une esclandre qui ne peut-être que fâcheux pour tout le monde (…).
Il vient d’instruire l’Abbé Delort, ancien curé du diocèse d’Angoulême de sa nomination auprès de la Reine ; Sa Majesté ne pouvait faire un meilleur choix (…).
Intéressante correspondance sur la disgrâce du Duc de Pienne qui était au service de la Reine [la Princesse Marie-Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence].
L’Archevêque est surpris et peiné des nouvelles de son correspondant ; (…) Je ne puis concevoir le changement que vous me faites l’honneur de me mander exister dans la conduitte de la Reine vis-à-vis de vous en qui elle paraissait avoir tant de confiance. Il faut qu’il soit bien marqué pour vous forcer à vous retirer. Cette retraite, n’en doutés pas, va devenir un aliment pour les folliculaires qui en manquent à présent. Ils vont exercer leurs plumes sur nos infortunés princes (…).
Il déplore que le petit nombre de fidèles autour du Roi, n’offre à la vue de tous ni stabilité, ni union, ni un sentimens qui devraient tous réunir (…).
Nous avons tous le plus grand besoin de reconquérir l’opinion publique. Le Roy est en vérité trop malheureux (…).
Il ne connait pas les motifs de sa disgrâce, mais lui suggère de garder son attachement et la confiance du roi. Ceci est peut-être un orage momentanée, excusable dans nos malheurs qui j’espère passera, et après lequel la R. reprendra pour vous les sentimens que vous mérités, qui vous sont nécessaires pour le bon ordre de sa Maison et le bonheur de son intérieur (…).
Il lui suggère de ne pas démissionner et de laisser passer du temps ; Il le faut pour éviter une esclandre qui ne peut-être que fâcheux pour tout le monde (…).
Il vient d’instruire l’Abbé Delort, ancien curé du diocèse d’Angoulême de sa nomination auprès de la Reine ; Sa Majesté ne pouvait faire un meilleur choix (…).
