Louis-Joseph de Bourbon, Prince de CONDÉ. 1736-1818. Chef de l’Armée des Princes à la Révolution. Lettre autographe signée à l’Evêque de Nancy. Kupffenberg près Bouk, 31 décembre 1800. 1 pp. in-4.
Estimation :
280
Description
►Intéressante lettre du Prince de Condé en 1800, au moment où l’on envisageait de licencier son armée ; la missive est à l’adresse de Mgr de La Farre, représentant Louis XVIII à Vienne, un des principaux agents de la cause royaliste.
L’Armée de Condé venait de livrer ses derniers combats en Suisse au côté de l’Armée russe commandée par Souvaroff.
Le Prince prie l’évêque de faire passer son mémoire à Saint-Pétersbourg par la première occasion. Il n’a rien de nouveau à lui dire mais l’invite à lui écrire par le retour du Comte de Damas, de ce qu’il pense de la situation politique et militaire : (…) Nous attendons notre jour ; s’il en a pénétré quelque chose, il me fera plaisir de me le demander par le retour du Cte Alexandre de Damas ; il pourra aussi m’écrire franchement ce qu’il pense sur tout ceci, tant pour le présent que pour le futur. Quel événement ! et qu’on paye cher, l’aveuglement de l’égoïsme et de l’ambition !
Le Nord et l’Intérieur ont toujours été et seront toujours notre seule ressource ; ne désespérons pas (…).
L’Armée de Condé venait de livrer ses derniers combats en Suisse au côté de l’Armée russe commandée par Souvaroff.
Le Prince prie l’évêque de faire passer son mémoire à Saint-Pétersbourg par la première occasion. Il n’a rien de nouveau à lui dire mais l’invite à lui écrire par le retour du Comte de Damas, de ce qu’il pense de la situation politique et militaire : (…) Nous attendons notre jour ; s’il en a pénétré quelque chose, il me fera plaisir de me le demander par le retour du Cte Alexandre de Damas ; il pourra aussi m’écrire franchement ce qu’il pense sur tout ceci, tant pour le présent que pour le futur. Quel événement ! et qu’on paye cher, l’aveuglement de l’égoïsme et de l’ambition !
Le Nord et l’Intérieur ont toujours été et seront toujours notre seule ressource ; ne désespérons pas (…).
