Lot n° 81

Louis-Hilaire de CONZIE. 1736-1804. Evêque d’Arras, frère de François Archevêque de Tours. Refusa de siéger aux Etats-Généraux, et suivra le Comte d’Artois en émigration, fait partie d’un comité de Contre-Révolution présidé par le...

Estimation : 350
Description
Prince, deviendra l’aumônier du Prince de Condé. Ironie du sort, il aurait été le protecteur de Robespierre en l’envoyant au Collège Louis-le-Grand !
L.A.S. au Comte (de La Châtre). Edimbourgh, 23 février 1799. 4 pp. bi-feuillet in-4.


Répondant à une recommandation de la Châtre, concernant des officiers de son Régiment, et pour qui le Comte demande plusieurs distinctions militaires. L’évêque est l’interprète de S.A.R. Monsieur qui veut l’assurer de ses sentiments de
confiance en accusant réception de son courrier ; (…) Ce sera toujours avec la plus entière confiance que vous pourrez réclamer sa justice en faveur des bons et braves officiers qui, à l’exemple de leur digne et excellent colonel, ont si bien soutenu, au milieu des plus grands périls et par les meilleurs services, l’honneur et la gloire de la bannière royale qu’il releva le premier à Ath. Tout ce que vous avez demandé (…) pour vos officiers, vétérans et volontaires, est accordé (…).
Les expéditions que le Comte lui a transmis par le Chevalier de La Pelouse, seront renvoyé demain munies des missions toutes favorables de S.A.R. Le Prince a pris en considération ses demandes pour le lieutenant-colonel et le chirurgien-major de son régiment. Détaillant les démarches à faire, l’Évêque demande de lui faire parvenir deux mémoires séparés concernant le Comte de Fléchier et le sieur Mingent, où seront signalés les principaux faits qui leur donnent droit aux distinctions, et détermineront le Roy à accorder le cordon rouge au premier, le cordon noir au second, ajoutant : Le Comte de Fléchier étant actuellement Maréchal de camp, il est bien préférable qu’il obtiendra promptement le cordon rouge, je l’espère autant que je le désire. Il sera peut-être moins facile de faire réussir maintenant l’autre demande, celles de ce genre étant en si grand nombre et ceux qui les sollicitent faisant valoir des services et des recommandations si considérables, que l’avis de S.A.R. a été jusqu’à présent que celles des chirurgiens majors des armées devaient être seules admises (…).
En p.s., il ajoute à sa lettre celle du Prince qu’il vient de recevoir.
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