[BaronGROS]. Josephine BERTHIER née d’Aiguillon. 1771-1850. Femme de Léopold Berthier, frère du Maréchal, divorça puis épousa en 1803 le Général Lasalle. L.A.S. « Léopold Berthier née d’Aiguillon » au citoyen Gros, casa Bataille près...
Estimation :
350
Description
le petit théâtre à Milan. Au Q.G. de Rome, ce 12 Prairial an 6e (31 mai 1798). 3 pp. bi-feuillet in-4, en-tête de « l’Adjudant-Général chef de l’État-Major général » de l’Armée d’Italie, avec vignette ovale italienne, adresse au verso ; petite déchirure suite à l’ouverture de la missive.
Belle lettre amicale de la générale au peintre Gros ; (…) J’ai reçu votre lettre et j’aurais répondu plus tôt si mon mari malade depuis 20 jours ne m’avait occupé à tous les instants du jour. Bruyerre m’avait parlé de votre petite querelle avec son général
[Alexandre Berthier]. Je connais trop son amitié pour vous, pour ne pas regarder cela comme une plaisanterie en regardant son portrait. Il trouve tout de suite une raison pour vous admirer et oublier les torts que vous auriez pu avoir envers lui (…). Je ne sais pas encore ce que je deviendrai ; Rome commence à m’ennuier beaucoup. Toute ma société a été comprise dans l’embarquement de Civita Vechia. Il n’ya plus ici que ma soeur qui puisse me faire regretter ce pays (…).
Elle lui fait part des nouvelle de son petit Charles qui commence à marcher et à raisonner seul. (…)
Attendez-vous à me revoir dans 6 semaines au plus tard. Si mon portrait n’est pas terminé, il faudra vous cacher bien loin, je serai d’une colère…
Adieu donc, mon mari vous dis mille choses (…).
Belle lettre amicale de la générale au peintre Gros ; (…) J’ai reçu votre lettre et j’aurais répondu plus tôt si mon mari malade depuis 20 jours ne m’avait occupé à tous les instants du jour. Bruyerre m’avait parlé de votre petite querelle avec son général
[Alexandre Berthier]. Je connais trop son amitié pour vous, pour ne pas regarder cela comme une plaisanterie en regardant son portrait. Il trouve tout de suite une raison pour vous admirer et oublier les torts que vous auriez pu avoir envers lui (…). Je ne sais pas encore ce que je deviendrai ; Rome commence à m’ennuier beaucoup. Toute ma société a été comprise dans l’embarquement de Civita Vechia. Il n’ya plus ici que ma soeur qui puisse me faire regretter ce pays (…).
Elle lui fait part des nouvelle de son petit Charles qui commence à marcher et à raisonner seul. (…)
Attendez-vous à me revoir dans 6 semaines au plus tard. Si mon portrait n’est pas terminé, il faudra vous cacher bien loin, je serai d’une colère…
Adieu donc, mon mari vous dis mille choses (…).
